En France, on estime que 70% de l'économie est météo-sensible. A fortiori, le secteur des fruits et légumes l'est grandement ! A cause du froid et de l'humidité du printemps et de l'hiver, les agriculteurs ont eu du mal à cultiver leurs fruits et légumes. Les quantités produites ont été parfois bien plus faibles que les années précédentes. Certains fruits et légumes de saison ont en outre accusé un retard de deux à trois semaines à cause du mauvais temps, ce qui a compromis la situation de certains producteurs et commerçants.
Fruits et légumes : moins de production mais aussi moins de consommation
Et comme ce qui est rare est cher, le prix des fruits et légumes français sur les marchés a augmenté de 8% par rapport à l'an dernier, soit une hausse dix fois supérieure à celle de l'ensemble des prix !
L'autre souci pour les producteurs, c'est que quand il fait 15°C et qu'il pleut, les consommateurs n'ont guère envie de manger des fraises, des concombres ou des melons. Ni des tomates d'ailleurs : pour ces dernières, la production a été en moyenne inférieure de 20% par rapport à d'habitude, et la consommation a été inférieure d'environ 30%.
La météo fait la pluie et le beau temps de l'économie
Le mauvais temps en France a eu plusieurs conséquences : la consommation d'électricité a augmenté par moments de 5 à 10% à la normale de saison, les secteurs du textile et des chaussures ont affiché des pertes de 4% pour chaque degré perdu en dessous de la normale, et le tourisme a enregistré 7 à 8% de recul.