Mieux vaut avoir une vie affective et sexuelle épanouie plutôt que d'être seul et malheureux : c'est bon pour le moral et pour le compte en banque.
Les salariés qui ont la chance d'avoir au moins quatre relations sexuelles par semaine reçoivent, en moyenne, un salaire de 5% supérieur à ceux qui n'ont personne sous la main. C'est l'un des enseignements d'une étude de Nick Drydakis, un chercheur en économie de l'université Anglia Ruskin de Cambridge (Grande-Bretagne). Ceux qui se passent de relations sexuelles accusent des salaires 3% moins important que ceux qui ont une vie sexuellement active.
Le sexe, baromètre de l'argent
Le sexe est « un baromètre pour la santé, la qualité de vie, le bien-être et le bonheur », explique le chercheur, qui précise que les pratiques solitaires n'ont malheureusement aucune incidence sur le porte-monnaie. En revanche, une activité sexuelle riche a comme résultat une plus grande confiance et estime de soi, ce qui en retour améliore la productivité et la créativité des employés. Reste évidemment à trouver le bon partenaire, mais c'est une autre histoire.
Plus de sexe, plus d'argent. Et plus d'argent, plus de sexe
« Les gens ont besoin d'aimer et d'être aimés par les autres, sexuellement et non-sexuellement », poursuit Drydakis. « En l'absence de ces éléments, beaucoup de gens sont susceptibles de succomber à la solitude, l'anxiété sociale et la dépression, qui auront un impact sur leur travail ». Ce qui est vrai dans un sens l'est également dans l'autre : ainsi, si une bonne activité sexuelle résulte en des salaires plus élevés, de meilleures rémunérations ont pour résultat une meilleure vie sexuelle. L'argent « augmente la valeur et l'attractivité d'une personne sur le marché de la rencontre ».