C'est un beau cadeau qui vient de faire l'Etat à la SNCF. Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a en effet indiqué mercredi que l'Etat allait renoncer à 500 millions d'euros de annuels, des revenus issus des dividendes et de l'impôt sur les sociétés dont s'acquitte la SNCF. Le but de cette démarche ? Résorber la dette de la SNCF. "Il y a quelque chose qui n'a pas beaucoup de sens, c'est que l'on ait des dividendes et que l'on reçoive des impôts sur un système ferroviaire qui lui-même est lesté de 32 milliards de dettes. Donc cet effort-là, nous le ferons", a ainsi expliqué le ministre.
Encore 1 milliard d'économie
Outre ces 500 millions la SNCF doit maintenant trouver 1 milliard d'euros supplémentaire pour stabiliser la dette du gestionnaire de l'infrastructure, Réseau Ferré de France (RFF), qui s'élève aujourd'hui à 31,5 milliards d'euros et dont le service augmente de plus de 1,5 milliard par an. C'est la réunification de RFF et d'une partie de la SNCF (Direction de la circulation et SNCF Infra) au sein d'un gestionnaire d'infrastructure unifié qui doit permettre une économie de 500 millions. Les deniers 500 millions d'euros doivent venir quant à eux d'économies internes à la SNCF.