Le 3 septembre 2020, après un petit report pour préparer la rentrée 2020, le gouvernement a présenté le plan de relance, baptisé « France Relance », et son enveloppe de 100 milliards d’euros. Au programme : transition énergétique, cohésion des territoires et compétitivité.
Les entreprises au centre du plan de relance
Sans surprise, ce sont les entreprises qui recevront une grosse part des 100 milliards : 35 milliards d’euros sont en effet dédiés à la « compétitivité » a annoncé le Premier ministre Jean Castex. Et de ces 35 milliards, une grosse partie (20 milliards) concernera surtout des baisses d’impôts de production sur deux ans, 10 milliards en 2021 et la même somme en 2022.
Le reste de cette somme dédiée aux entreprises concerne en majorité le PIA (Programme d’investissements d’avenir), sous la houlette de BpiFrance. Suivent 3 milliards d’euros pour renforcer les fonds propres des entreprises françaises, 1 milliard pour le développement industriel des territoires et une petite enveloppe, 385 millions, pour la transition numérique des TPE-PME.
Les territoires touchent aussi le gros lot
Le gouvernement l’a dit : la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron se concentrera sur les territoires qui recevront, dans le cadre du plan de relance, 35 milliards d’euros également. La plus grosse partie, 14,1 milliards, vise à préserver l’emploi et développer la formation.
Les hôpitaux, sur le devant de la scène depuis le début de la pandémie de la Covid-19, verront 6 milliards d’euros dédiés à des investissements, 3 milliards d’investissements seront dirigés vers les collectivités et 3 milliards pour la recherche. Il reste un peu moins de 7 milliards que le gouvernement va distribuer sous d’autres formes, comme les aides sociales.
La Transition énergétique : troisième volet de France Relance
La transition énergétique n’a pas été oubliée, au contraire : les transports sont au centre du plan de relance avec 11 milliards d’euros de budget, dont 4,7 milliards pour la SNCF et le développement du fret ferroviaire, entre autres.
Les entreprises toucheront 9 milliards pour décarboniser leur activité et réduire la consommation énergétique et 7 milliards serviront à lutter contre les « passoires thermiques » que sont près de 5 millions de logements en France. Enfin, 3 milliards seront dédiés à la transition agricole et à d’autres mesures mineures.