Après un puissant coup de frein induit par le confinement, l’e-commerce français se redresse. Au deuxième trimestre 2020, les ventes ont progressé de 5,3% par rapport à la même période en 2019, nous apprend la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD) dans son dernier bilan trimestriel.
Les enseignes magasins tirent leur épingle du jeu
Le deuxième trimestre 2020 avait mal commencé pour le commerce en ligne. La vente de produits non essentiels avait été interdite pendant le confinement, et les ventes de voyages, restrictions là aussi obligent, se sont naturellement effondrées. Mais en mai et juin 2020, la donne a changé : les Français se sont à nouveau mis à acheter en ligne, au point que la croissance globale (produits et services) a été de 7,4% sur ces deux mois. En définitive, sur l’ensemble du trimestre, l’e-commerce a progressé de 5,3%, soit un chiffre d’affaires de 25,9 milliards d’euros, a calculé la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (FEVAD).
Effondrement du tourisme oblige (un volume de ventes en baisse de 75% par rapport au 2ème trimestre 2019), le deuxième trimestre 2020 a naturellement été plus favorable aux ventes de produits : leur part dans le chiffre d’affaires global du e-commerce a représenté 57%, contre 44% en moyenne en 2019. Les achats en ligne auprès des enseignes magasins ont d’ailleurs progressé de 83%.
E-commerce : le panier moyen progresse encore
Après une hausse de 1,8% sur les 3 premiers mois de l’année, le marché global du e-commerce (vente de produits et services) a progressé de +5,3% au 2ème trimestre 2020 contre 12,1% au 2ème trimestre l’an dernier. Globalement, tous produits et services confondus, l’e-commerce français a enregistré 408 millions de transactions en ligne.
Le panier moyen a poursuivi sa hausse et franchit à nouveau la barre des 60 euros pour s’établir à 63,6 euros, soit +6,8% par rapport au deuxième trimestre 2019. Le nombre de sites marchands actifs continue également de progresser avec plus de 202.000 sites marchands recensés, soit 11.000 de plus sur un an.