Tontes de pelouse, feuilles mortes, restes de repas, produits alimentaires périmés, branches… Une grande partie de la population ne trie toujours pas ses biodéchets.
Biodéchets : 4 Français sur 10 ne les trient toujours pas
Le tri des biodéchets est obligatoire en France depuis le 1er janvier 2024. Pourtant, comme le révèle le baromètre IFOP réalisé pour Sepur, une entreprise spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets ainsi que l’accompagnement des collectivités, 4 Français sur 10 ignorent toujours cette obligation en 2025.
Biodéchets : une obligation de tri encore méconnue
Le baromètre de Sepur réalisé par l'IFOP montre que 6 Français sur 10 pratiquent le tri des biodéchets (62 %), une proportion en hausse de 8 % par rapport à 2023. Des résultats encourageants donc, mais qui restent encore insuffisants. En effet, comme le souligne le baromètre, 4 Français sur 10 (41 %) ne trient pas leurs biodéchets, non par refus, mais parce qu’ils ignorent que cette pratique est devenue obligatoire depuis le 1er janvier 2024, à la suite de l’adoption de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (2020). Cette loi s’inscrit dans le cadre de la directive européenne 2008/98/CE, qui fixe l’objectif de recycler 55 % des déchets municipaux d’ici 2025.
Cette méconnaissance freine une adoption massive. Si 67 % des Français estiment que les collectivités locales encouragent ce tri, mais près de la moitié (48 %) reconnaissent manquer d’information sur les bonnes pratiques du tri des déchets.
Des solutions numériques plébiscitées
Face aux interrogations et au besoin d’accompagnement, les Français se tournent vers les nouvelles technologies. Le baromètre révèle en effet que 69 % des sondés seraient prêts à utiliser une application mobile dédiée au tri des déchets pour connaître les jours de collecte de leur commune, les consignes de tri ou encore la localisation des points de dépôt spécifiques à certains types de déchets.
En 2024, le baromètre Sepur souligne un intérêt croissant des Français pour des pratiques de collecte plus respectueuses de l’environnement. Un quart des sondés considère l’usage de camions électriques comme indispensable, tandis que 57 % les apprécient avant tout pour leur faible nuisance sonore.