Il y a quelques rumeurs insistantes de dégradation de la notation souveraine de la France.
Les taux français à 10 ans au plus haut la cote d’alerte bientôt atteinte ?
Pour mémoire nous sommes encore classés dans les excellents élèves et à la prochaine dégradation nous quitterons la tête de classe pour nous retrouver non pas chez les cancres, mais chez les élèves moyens.
Le problème c’est qu’en changeant de catégorie, beaucoup de fonds refusent de prêter aux élèves moyens et ne prêtent qu’aux très bons. Résultat ? Les taux montent et il est un peu plus difficile de se financer.
Pour le moment la cote d’alerte n’est pas atteinte, et vous le savez il faut pourtant surveiller comme le lait sur le feu les taux d’emprunt de notre pays.
C’est pour cela que je vous en parle.
Rumeur de dégradation d’une part, mais d’autre part, également, vous l’avez compris jeu de pressions géopolitiques de la future administration Trump déjà au travail en réalité à l’égard de certains pays de l’Union Européenne.
La France semble vouloir résister à l’Oncle Sam. Macron semble vouloir faire la leçon à Musk sur la gestion de la liberté de parole. La dette de la France aura vite un problème. Très vite.
Il faut avoir les moyens de sa résistance et j’ai un théorème.
Le théorème de la résistance ? Il faut en avoir deux grosses et une petite !
Je vous en parlais hier.
Il faut avoir une grosse armée et une grosse économie. Voilà pour les deux grosses.
Pour la petite, vous le savez il faut une petite dette !
Rien de plus, rien de moins.
Comme nous n’avons aucune des deux grosses suffisamment grosse et que ce que nous devrions avoir de petit est trop gros, autant vous dire que le résultat de l’affrontement est connu d’avance.
Macron se couchera ou Trump nous ruinera.
D’ailleurs c’est exactement ce qu’il a dit.
Trump n’a pas dit qu’il allait envahir le Canada ou le Groenland avec l’armée américaine.
Non.
Il a dit qu’il utiliserait l’arme économique.
Ecoutez Trump.
Il dit ce qu’il va faire et faire ce qu’il dit… c’est vrai qu’ici nous n’avons pas trop l’habitude de ce genre de fonctionnement simple. Du coup on prend Trump pour un simplet qu’il n’est pas, mais c’est un autre débat.
Revenons aux taux !
Ce qui est important c’est la dynamique de hausse de taux depuis ces 4 dernières semaines et c’est ce qu’il faut surveiller comme le lait sur le feu.
A partir de 4 % il y aura le feu au lac !
La BCE baisse ses taux.
Si les taux remontent quand même c’est que … “nous avons un problème Houston”.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !