Le gouvernement continue les annonces d’aides pour faire face aux difficultés financières bien réelles que rencontrent plusieurs millions de Français, à cause de la pandémie.
Une aide pour les travailleurs précaires
L’aide aux travailleurs les plus précaires, décrétée en novembre dernier et qui devait normalement disparaître à la fin du mois, est ainsi prolongée jusqu’au mois de mai. Cette aide d’un montant de 900 euros se substitue aux revenus disparus des travailleurs précaires.
Concrètement, un pisteur, ou un serveur qui n’ont pas eu la chance d’avoir un CDD ou un CDI et d’être placés en chômage partiel peuvent réclamer cette aide. Petite absurdité au passage, si un travailleur précaire gagne 500 euros dans le mois avec des petits boulots, il touchera seulement 400 euros d’aide complémentaire. On comprend évidemment le principe, éviter l’effet d’aubaine d’une aide qui s’ajouterait à des revenus salariés, mais l’effet pervers n’est pas à négliger. Il est tentant d’aller chercher les 900 euros d’aide et de ne pas travailler à côté, ou plutôt.. de ne pas travailler en étant déclaré.
Un coup de pouce financier pour les jeunes
Autre aide annoncée par le gouvernement : un chèque de 1000 euros pour aider les jeunes de moins de 25 ans à s’installer. Condition sine qua non : disposer d’un CDD ou d’un CDI, ou encore, d’un contrat d’alternance. Ces 1000 euros s’ajoutent aux autres dispositifs d’aide en matière de logement, notamment en matière de caution. Enfin, il serait malhonnête de ne pas dire ici que les systèmes d’aide cafouillent, parfois à plein tubes.
La semaine derniere, 40% des petites entreprises, auto-entrepreneurs compris, n’avaient pas touché les aides promises pour le mois de décembre. Dans la restauration, le tourisme, l’événementiel, la course aux aides s’est transformée en foire d’empoigne avec l’administration. Avec cette sensation pénible de ne jamais entrer dans la bonne case, de ne jamais avoir le bon papier.