Comme chaque année depuis 2003, la mi-octobre est marquée en France par « J’aime ma boîte », une journée censée fédérer salariés et dirigeants autour de ce qu'ils partagent ensemble, 253 jours par an. En 2020, « J’aime ma boîte » a lieu le jeudi 15 octobre.
Les jeunes et les cadres sont les plus attachés à leur entreprise
Comme chaque année, le Mouvement ETHIC, à l’origine de la fête « J’aime ma boîte », a commandé un sondage. Il en ressort que 50% de la population déclare n'avoir confiance dans aucun organisme, seulement 10% des sondés ont confiance en leur syndicat, 8% dans l'État et 3% envers le gouvernement… alors même que 24% des salariés déclarent avoir confiance dans leur entreprise. C’est encore plus le cas pour les salariés des entreprises de moins de 10 salariés (42%).
Ceux qui l’aiment le plus sont les 18-24 ans (70%), les cadres (70%), les sympathisants de LREM (80% contre 70% à droite) et les femmes (67%). 71% des salariés affirment également qu'il leur arrive de s'éclater dans leur travail. Parmi eux, 55% de manière ponctuelle et 18% de manière régulière, et avec en première position les sondés âgés de 35 à 49 ans (78%).
Des moments conviviaux par visioconférence
En 2020, alors que de nombreux entreprises ont été obligées de déposer le bilan, « J’aime ma boîte » a adopté un slogan particulier : « J’aime ma boîte et je me bats pour elle ! ». Et, une fois n’est pas coutume, cette année les salariés sont invités à privilégier les moments conviviaux en ligne. Cela peut prendre la forme d’un karaoké, d’un quiz, d’un atelier de déguisement ou encore d’un concours de type « un collègue, un talent »… toujours par visioconférence !
Les salariés peuvent aussi écrire une « Lettre d’amour à ma boîte » où ils répondraient éventuellement à une question comme « Quelle a été votre plus belle aventure au sein de votre entreprise ? », « De quel acte êtes-vous le plus fier ? » ou « Qu'est-ce qui vous rend heureux au sein de votre boîte ? ». Les productions seront jugées par un jury bicéphale : la romancière Christine Orban et la philosophe de l’entreprise Julia de Funès.