Imaginez : un petit voyage pour Tahiti, un téléphone dans la poche, et… une facture téléphonique de qui explose Voilà la mésaventure qu’a vécue Anne Hidalgo, maire de Paris, à l’autre bout du monde. Entre surf et forfait explosif, ce voyage officiellement organisé pour les Jeux olympiques 2024 est devenu une véritable saga médiatique. Et devinez qui va régler l’addition ? Spoiler : pas Anne Hidalgo.
Tahiti, data et démesure : Anne Hidalgo décroche la palme du hors forfait
Mais comment la maire de Paris a-t-elle pu se faire avoir comme une bleue ? Le problème du hors forfait est certes résolu depuis plusieurs années au sein de l’Union européenne, où le roaming n’existe quasiment plus… mais reste d’actualité partout ailleurs dans le monde. Ce n’est pas comme si les opérateurs téléphoniques ne mettaient pas régulièrement en avant les destinations incluses dans leurs forfaits dans leurs publicités...
Anne Hidalgo : un hors forfait digne des Jeux olympiques
Anne Hidalgo, accompagnée de sa délégation, s’est rendue en Polynésie française en fin 2023. Officiellement, la mission était noble : superviser les installations pour les épreuves de surf des JO 2024 à Teahupo’o. Officieusement, la maire a profité de l’escapade pour rendre visite à sa fille résidant sur place. Résultat : un voyage au coût total d'environ 90 000 euros, dont 30 000 pour un simple téléphone.
Les chiffres qui font mal :
Catégorie | Montant |
---|---|
Billets d’avion | 40 955 euros |
Hébergement & divers | 20 000 euros |
Facture téléphonique | 30 000 euros |
Mais ce qui pique vraiment, c’est cette note téléphonique astronomique, évitable avec un peu de bon sens et… un forfait adapté. Malheureusement, personne dans l’équipe de la maire n’a jugé bon de vérifier si son abonnement téléphonique métropolitain fonctionnerait correctement à Tahiti. Un détail, vous dites ? Pas quand ça coûte l’équivalent d’une petite voiture électrique.
Les hors forfait : Quand la data devient de l’or
La Polynésie française, bien que territoire français, reste hors des zones couvertes par les forfaits classiques des opérateurs métropolitains. Là-bas, la data mobile est une denrée rare et précieuse. Petite démonstration :
- Prix moyen du mégaoctet : 13,31 euros.
- 1 gigaoctet : 13 310 euros.
- Utilisation probable d’Anne Hidalgo : 2 à 3 Go, soit l'équivalent de regarder quelques vidéos de chats en HD.
Mais la facture finale est digne d’un club VIP dans un palace. Pourtant, des options existaient, comme un passe international à 29 euros pour 5 Go. Mais non, pourquoi faire simple quand on peut faire cher ?
Un mauvais signal pour les Parisiens
Ce hors forfait est une véritable mine d’or… pour l’opposition parisienne, qui s’en est donnée à cœur joie. Une gestion catastrophique des finances publiques, dénoncent les élus LR et autres détracteurs. Sans oublier les associations anti-corruption, qui se demandent pourquoi la maire n’a pas utilisé ses propres deniers pour financer une partie de ses escapades tahitiennes.
Les contribuables parisiens, eux, ont du mal à digérer cette note salée. Une question reste en suspens : qui était derrière ces connexions internet ? Anne Hidalgo en visioconférence pour parler budget ? Ou son téléphone en roue libre, téléchargeant des mises à jour automatiques ?
Ironie de l’histoire, Paris reste une ville qui peine à boucler son budget. Les Parisiens s’interrogent : fallait-il vraiment envoyer une délégation à Tahiti, alors qu’un mail aurait suffi pour vérifier que les vagues de Teahupo’o sont bien... des vagues ?
Ce qu’elle aurait pu faire (et que vous feriez sans hésiter)
Voici quelques astuces que la maire aurait dû appliquer avant de partir :
- Lire les petites lignes de son forfait mobile : Oui, c’est ennuyeux, mais ça évite les drames.
- Acheter un passe international : 29 euros chez Orange, soit 1 034 fois moins cher que sa facture.
- Mettre son téléphone en mode avion : Simple, efficace, gratuit.
- Demander des conseils à n’importe quel adolescent : ils maîtrisent mieux les forfaits que certains élus.
Entre négligence et déconnexion
Cette affaire dépasse le simple faux pas téléphonique. Elle illustre un problème récurrent dans la gestion des finances publiques : un manque de rigueur, des priorités floues, et une déconnexion flagrante des réalités quotidiennes des citoyens. Tandis que les Parisiens jonglent avec l’inflation, leur mairie débourse l’équivalent de plusieurs années de SMIC pour quelques gigas de data. Un contraste saisissant.
L’affaire du hors forfait d’Anne Hidalgo restera dans les annales, non seulement pour son côté absurde, mais aussi pour ce qu’elle symbolise : l’écart entre certains responsables politiques et la réalité. Une bonne nouvelle néanmoins : cette histoire offre à tous une leçon essentielle sur l’art de gérer un forfait téléphonique. Dommage qu’elle coûte aussi cher.