Le gouvernement Barnier a choisi de décortiquer tous les postes de dettes pour essayer de trouver des rentrées fiscales tout en essayant de ménager la gauche et la droite.
Une seule loi peut sauver la France très rapidement sans toucher aux impôts, taxes,..
Jeu d’équilibriste impossible à réaliser tant il impacte les positions des partis de droite et de gauche.
Les causes principales du niveau de la dette ne viennent pas comme le dit les partis d’opposition d’Emmanuel Macron, ni même de Jacques Chirac mais de l’arrivée au pouvoir de François Mitterrand qui pour être élu a mis à son programme :
- La retraite à 60 ans (passer de 65 à 60 ans d’un coup) (Cause principale des dettes)
- 5 années de salariés = plus de 3 millions au plus haut de leurs salaires et charges, retirés du « marché du travail » en même temps !
- La 5ème semaine de congés payés
- Les 39 heures (passage de 40h à 39h)
- Le 8 Mai férié (supprimé par Giscard d’Estaing)
Il est vrai qu’avec un tel programme qui « flatte » les électeurs il ne pouvait qu’être élu !
En revanche ces cadeaux sociaux ont entraîné des répercussions désastreuses sur l’économie et les finances :
Cinq dévaluations du franc, nous étions encore assez près du niveau de la Suisse, de l’Allemagne.
La seule retraite à 60 ans nous a coûté près de 300 Mds par (en euros d’aujourd’hui) de 1993 à 2017, puis 1800 Mds d’euros et depuis la retraite à 64 ans en cours, ce ne sera plus que 600 Mds d’euros/an à partir de 2030 (fin de l’échelonnement de la mise en place de la retraite à 64 ans)!
En 2000 avant l’euro, le mark allemand valait 3.5 francs, le franc Suisse 7 fois le franc !
Les Suisses étaient à 42 heures, ce qui fait toute la différence maintenant 43 h (dont 1 heure travaillée gratuitement), mais aussi des départs à 65 ans.
En 2002, la généralisation des 35 heures a encore enfoncé un peu plus le pays dans la crise, même si elle a un peu boosté la productivité horaire. Les employeurs voulant rattraper les coûts supplémentaires ont fait travailler plus par heure : coût 10% de plus sur les salaires/charges et 11% de perte sur les investissements.
En conclusion deux lois principales de 1983 et de 2002 représentent au minimum 70% de notre dette. Les deux autres causes importantes imprévues, la crise des subprimes de 2009 sous Nicolas Sarkozy et le Covid 2020. (De l’ordre de 1200 Mds à eux deux).
Cette loi vient de ma première maxime de 2004 : « Travailler + pour gagner +.
Puis de la 2ème : + de travail = + de Social financé.
Et la 3ème en 2014 : Travailler + pour dépenser mieux (plus local, moins lowcost).
Revenir aux 40 heures, remettrait la France sur les rails sous trois mois et sur 1 an, ce serait hors fonctionnaires en plus par année :
- 60 Mds de salaires
- 30 Mds de charges
- 11 Mds de TVA
- 6 Mds d’impôts
Alors que le gouvernement cherche 60 Mds en restrictions, taxes, prélèvements, impôts, rien que 40 heures apporteraient beaucoup plus dans un délai plus court et en plus permettrait une relance de l’activité très rapidement. Et cela pour être encore à plus de 5% de déficit !
Les caisses de Sécurité Sociales, de Retraites, Assedic reviendraient à l’équilibre.
Les marges brutes des entreprises seraient supérieures de 10 à 20% si investissement.
Les encours bancaires seraient de 10% plus élevés.
Un Smic gagnerait 252€ de plus par mois.
La consommation serait relancée.
Le chômage diminuerait rapidement avec de nouvelles embauches.
A chaque deux chômeurs embauchés sous trois mois, un nouveau rentre en emploi, c’est mécanique.
Autre argument mathématique : Si la masse des salaires augmentent, le PIB augmentera d’autant puisque c’est proportionnel. Passer de 35h à 40 h cela représente une hausse de 14%, soit 14% de plus de PIB. Le PIB était de 2806Mds d’euros en 2023, il passerait donc à 3200 Mds d’euros. La dette de 3101Mds d’euros ne serait plus que de 97% au lieu de 112% du PIB actuellement.
Il est donc nécessaire d’expliquer à nos concitoyens ce que les 40 heures leurs rapporteraient pour eux et leurs enfants. Cela permettrait aussi de combler le manque de personnel dans les activités en tension et une partie de la baisse de natalité. Pas besoin non plus de l’immigration pour pourvoir des postes vacants.
Alors qu’attendent nos gouvernants pour remonter le temps de travail ? Être informés eux-mêmes, y croire et ensuite avoir la volonté de mettre à exécution.