Au nom d’une écologie vraiment punitive pour les commerçants, l’ADEME (Agence de la transition écologique à Paris) pousse son talent à l’extrême en incitant, avec des « dévendeurs » dévoués à la cause, de ne plus acheter.
Consommation : l’ADEME persiste et signe
« Posons-nous les bonnes questions avant d’acheter (…), épargnons nos ressources » : voilà une campagne de publicité* sans équivoque, signée du Ministère de la Transition écologique, qui laisse pantois. Nos industries, nos commerçants, nos magasins, nos détaillants, nos marques françaises sont découragées et se posent légitimement des questions !
Le mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine Indépendantes et de Croissance) rappelle que ce budget de l’Etat provient de la création de richesses, à laquelle contribuent tous ces acteurs du secteur textile, industriel et artisanal.
Double peine pour ces entreprises déjà taxées et imposées au maximum ?
Par ailleurs, le budget de l’ADEME est en ce moment à 4,2 milliards d’euros par an, dont seulement moins de 200 millions d’euros proviennent d’autres sources de financement que le contribuable. Relevons toutefois que l’heure étant aux économies, le projet de loi de finances pour 2025 vise une baisse entre 25 et 35% de celui-ci : le budget final n’est pas arrêté.
« Il serait temps d’éviter cette nouvelle balle dans le pied de l’économie française, déjà mise à mal de toutes parts, et d’éviter un fiasco lancé avec cette « semaine des regrets » (le nom de la campagne sur le site de l’ADEME !) déclinée en quatre scènes moralisantes… déguisées en quatre spots de pub » ajoute Sophie de Menthon, présidente du mouvement ETHIC.