Et voilà donc que l’on nous reparle des trains super pas chers. L’avantage d’être journaliste spécialisé économie depuis quelques années, c’est que l’on se souvient des choses. Et le coup des trains pas cher, on nous l’a déjà fait à deux ou trois reprises.
Des trains à bas tarif
Très honnêtement, les prix canons n’étaient pas vraiment au rendez-vous et aujourd’hui, en France, pour aller d’un point A à un point B à budget serré, c’est souvent le bus qui l’emporte. Je le vois bien avec mes garçons quand ils doivent voyager.
Pourtant, il serait bel et bien question de lancer bientôt des trains plus lents que les TGV, plus lents que les Ouigo, et donc les tarifs n’auraient rien à voir avec ceux des trains à grande vitesse. On parle d’un Paris Lyon Marseille, d’un Lyon Nice, d’un Paris Rennes d’un Paris Nantes et d’un Paris Bordeaux pour commencer.
Des tarifs en-dessous de ceux des bus
Bien entendu, dans les deux sens. Rien de nouveau sous le soleil : puisque ces lignes ne seront pas assurées par des TGV, de bon vieux trains Corail seront mis à contribution. L’histoire ne dit pas à quels prix pourraient être vendus ces billets, mais il y a fort à parier que les tarifs pratiqués par Flixbus et consorts serviront de référence.
Si la SNCF travaille sur de nouveaux tarifs, c’est sans doute parce que les cartes de réduction ont laissé un goût amer aux millions d’utilisateurs du train qui en possèdent une. Qu’ils aient payé le prix fort ou déjà bénéficié d’un tarif promotionnel, et malgré les mois offerts pour compenser les confinements, rares sont ceux à avoir amorti le coût de la carte.