Devant l’essor des Fatbikes débridés, les assureurs appellent à une vigilance accrue

Alors que les fatbike ont le vent en poupe, ceux qui sont débridés, vélos équipés de moteurs électriques modifiés pour dépasser les limitations de vitesse réglementaires, soulève quelques questions sur la sécurité et la responsabilité. De par leur puissance, ce nouveau mode de transport pose des risques accrus pour les utilisateurs et les autres usagers.

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Par Christophe Dandois Publié le 25 novembre 2024 à 4h00
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Devant l’essor des Fatbikes débridés, les assureurs appellent à une vigilance accrue - © Economie Matin
1000 EUROSOn trouve des Fetbike électriques entre 1000 et 2000 euros.

Actuellement, il est strictement interdit de modifier un vélo électrique pour augmenter sa vitesse au-delà des 25km/h autorisés. Cette limite est imposée pour des raisons de sécurité et de conformité avec la loi. Les vélos débridés ne sont plus considérés comme des vélos à assistance électrique, ce qui les soumet à des réglementations plus strictes, comme l’obligation de port d’équipements spécifiques, d’assurance et plaques d’immatriculation.

D’ailleurs, certains élus de la mairie de Paris souhaitent mettre en place des mesures pour réguler la Capitale. De leurs côtés, les assureurs appellent à une vigilance accrue, mêlant prévention et garanties adaptées.

Si les fatbikes standards sont conçus pour offrir une expérience stable et sécurisée sur des terrains variés, leur débridage peut multiplier les risques :

-          Perte de contrôle : une vitesse élevée combinée à des terrains techniques accroît les probabilités d’accident.

-          Non-conformité légale : en cas de débridage, ces vélos ne sont plus considérés comme des VAE (vélos à assistance électrique) et nécessitent une homologation spécifique.

-          Exposition accrue aux sinistres : le surcroît de puissance accélère l’usure des freins, pneus, et moteurs, augmentant les risques mécaniques.

En France, un fatbike débridé est assimilé à un cyclomoteur. Par conséquent, les utilisateurs doivent souscrire une assurance responsabilité civile spécifique, sous peine d’être en infraction. De plus, les garanties classiques des assurances pour vélos deviennent caduques en cas de modification non déclarée.

L’essor des fatbikes débridés met en lumière un enjeu crucial : concilier innovation et sécurité. Chez Leocare, nous croyons fermement qu’un usage responsable passe par la prévention, le respect des réglementations et une assurance adaptée, pour protéger à la fois les utilisateurs et les autres usagers de la route.

Pour réduire les risques liés à l’usage de fatbikes débridés, il est donc essentiel de sensibiliser les utilisateurs : 

-          Limiter le débridage aux circuits fermés ou activités hors voies publiques.

-          Adopter un équipement de sécurité renforcé : casque intégral, gants, et protections adaptées.

-          Disposer des bonnes garanties au niveau de son assurance pour être protégé en cas d’incident

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Diplômé d’une licence d’ingénieur à l’ECAM (1996), Christophe a complété sa formation par un MBA Administration des Entreprises à l’IGR-IAE de Rennes en 2000. l se lance alors dans l’entrepreneuriat, avec la création de Niji, société spécialisée dans la transformation numérique. Il accompagne notamment de grands groupes des télécoms et de l’assurance et de la banque pendant près de 15 ans. Après avoir fait rayonner Niji, Christophe capitalise sur son expertise en créant en 2017 la néo-assurance Leocare, aux côtés de Noureddine Bekrar, rencontré à Niji. “Sur un secteur qui souffre d’un gros déficit de transparence, nous avons imaginé Leocare pour apporter une vision nouvelle de l’assurance et restaurer la confiance et le dialogue entre assurés et assureurs. Avec Leocare, nous utilisons la technologie pour prendre soin de nos assurés et offrir une assurance en phase avec notre époque.”

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