Parler de la « grandeur de la République », des « valeurs de la République » comme du « respect des droits de l’Homme et du citoyen », etc. est un langage courant. Rapportés et commentés par les journalistes et les magistrats donnant lieu à une confusion masquant la réelle interprétation. En fait, c’est d’une référence permanente à l’« État de droit » dont il s’agit. Celui dont la constitution française est garante.
L’emprise progressive d’une souveraineté à l’européenne
Le « non » au référendum de 2005 a été bafoué
Le « non » à la reconnaissance d’un futur « État de droit » européen lors du référendum de 2005, était censé mettre un terme à cette question. Retour à la case départ avec le traité de Lisbonne en 2008.
Par définition, la souveraineté d’un État implique l’exclusivité des compétences législatives, exécutives et judiciaires. Cette définition sous-entend un État indépendant, impliquant un contrôle exclusif de son territoire. L’Europe est un continent et l’Union européenne n’est pas un État ! La Commission de Bruxelles, l’Allemagne et la France développent la notion d’une « Europe fédérale » en créant un « État de droit » européen.
Ne faudrait-il pas commencer à réagir fermement devant l’emprise des comportements ?
Pour instiller cette idée d’un « gouvernement unique européen », il suffisait de faire répéter sans cesse des slogans tous prêts : « C’est Bruxelles qui… ; la Commission a décidé… ; le parlement s’est prononcé en faveur de… ; la jurisprudence montre que… ; la Cour de justice européenne… ; quant à la BCE… ; il faut se mettre en conformité avec… ; etc. » L’opinion publique se réveille. Les points de rejet sont partagés, mais même les partisans du « tout Europe » refusent cette annexion sans condition en absence de débat.
L’influence de la situation mondiale sur l’Union européenne
La situation, suite à la crise financière de 2008, le Brexit, la crise sanitaire du Covid, était déjà confuse. Les conflits mondiaux, la guerre en Ukraine avec la Russie et également au Proche-Orient, avec Israël sur 7 fronts ont paralysé le développement et la croissance/ L’Union européenne devient la référence au plan économique, financière et à terme pour la défense, sans oublier l’immigration qui divise les 27. Tandis que l’Union élargie des « BRICS » prend le dessus, l’élection américaine peut-elle changer la donne ?
De ce fait, en se conformant au diktat européen, sous le regard de la BCE et du FMI, c’est la soumission législative pour répondre au mieux à toutes les exigences minoritaires dans l’UE. Tout égarement ou refus d’obtempérer est traité devant les Cours européenne de Justice et des Droits de l’Homme.
Le « droit de l’État », c’est-à-dire l’« autorité de l’État », conformément à l’« État de droit » souverain en France se réduit progressivement à son propre minimum.