Accusé de dégrader son réseau 3G, Orange veut répliquer en justice

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 26 novembre 2013 à 15h45

Les réseaux 3G sont passés sous la loupe de l’UFC-Que Choisir, et ce qu’a vu l’association de consommateurs ne l’a pas vraiment enchanté. Les opérateurs seraient ainsi tentés de dégrader la qualité de ce type de réseau pour pousser les abonnés à passer à la 4G, dont les forfaits sont plus rémunérateurs.

Orange prêt à répliquer en justice

Tous les opérateurs ont goûté à la potion amère de l’association de consommateurs, qui réclame un observatoire de la 3G à l’Arcep. Piqué au vif, Orange a fait savoir qu’il se réservait le droit de porter l’affaire en justice.

Stéphane Richard, le patron du groupe, a indiqué que l’opérateur étudiait la possibilité de porter plainte contre l’UFC-Que Choisir. « Ce sont des accusations sans fondement. Nous n'avons jamais dégradé volontairement la qualité de notre réseau 3G », a réagi le PDG d’Orange aux Échos. L’opérateur historique, tout comme Free Mobile, estime que la méthodologie choisie par l’association n’est pas bonne : « La façon dont les choses ont été faites et le travail, entre guillemets, sur lequel ça s'appuie, ce n'est pas acceptable », poursuit Stéphane Richard.

Deux plaintes contre une étude

L’éventuelle plainte d’Orange pourrait être suivie par une autre poursuite de Free Mobile. SFR et Bouygues Telecom, également dans le collimateur de l’UFC, n’ont pas réagi à ces accusations.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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