Nous allons parler aujourd’hui du risque de faillite de l’Etat français et des raisons analytiques qui plaident hélas pour un échec de Barnier qui risque de peiner à redresser la barre.
Pourquoi Barnier ne sauvera pas la France de la faillite
Pourquoi ?
Parce que pour 2025, et malgré tous les efforts annoncés selon Matignon et Bercy eux-mêmes la dépense publique va augmenter encore de 2.1 %, en plus au-delà de l’inflation.
Ce n’est pas la reprise en main des finances publiques, c’est la confirmation que nos dépenses sont totalement hors de contrôle parce que plus personne n’a le courage de définir ce qui relève de la juste solidarité et ce qui dépend d’une nécessaire responsabilité personnelle et individuelle.
J’insiste sur cette idée. Il n’y a pas de modèle social viable s’il est financé par la dette. Et s’il est financé par la dette, c’est parce que nous ne voulons en payer le coût par les impôts, car notre modèle n’est pas finançable par des impôts “normaux”.
Cela veut dire que notre modèle social est trop généreux.
La prime de rentrée scolaire ? 2 milliards d’euros. Celle de Noël pour se faire des cadeaux (plus de 150 € pour une personne seule et sans enfant) c’est 500 millions. Au total ? 2.5 milliards d’euros sur ces deux exemples de “cadeaux” qui relèvent de la responsabilité individuelle, en aucun cas de la juste solidarité, de la nécessaire solidarité.
Le retour des agences de notation.
Le tout arrive dans un contexte où d’ici fin novembre les trois plus agences de notation vont donner leur verdict sur l’état financier de la France.
Accrochez vos ceintures, car ce mois d’octobre rose pourrait bien virer à l’octobre rouge… surtout avec ce qui se passe au Proche-Orient.
Pour la fiscalité, le suspens est à son comble et vous aurez autant de flash stratégies que nécessaires.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !