Dans le cadre de la préparation du budget pour 2025, et dans un contexte de déficit public historique, le gouvernement français prévoit une hausse d’impôts. Celle-ci ne concernera qu’une minorité de foyers, soit 0,3 % des ménages les plus riches. L’objectif de cette mesure est de renforcer les recettes publiques pour répondre aux défis budgétaires à venir.
Hausses d’impôts : seuls 0,3% des ménages les plus riches seront concernés
Une hausse ciblée sur les foyers les plus aisés
Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a récemment confirmé que seuls 0,3% des ménages français seraient touchés par la hausse d’impôts à venir. Ces foyers, qualifiés de "plus fortunés", correspondent à ceux dont les revenus annuels atteignent environ 500.000 euros et qui ne bénéficient pas d'avantages fiscaux liés à des charges familiales. Ces hausses s’inscrivent dans un contexte où l’État cherche à augmenter ses recettes tout en évitant de pénaliser les classes moyennes et les ménages les plus modestes.
L’annonce intervient à l'approche de la présentation du projet de budget pour 2025, prévue pour octobre. Selon les premières estimations gouvernementales, il s'agit d'une contribution "exceptionnelle" et "temporaire" des foyers les plus riches. Ce prélèvement ponctuel, bien que n'ayant pas encore été détaillé dans son mécanisme précis, permettra à l’État d'augmenter ses ressources de manière ciblée, tout en assurant une certaine équité fiscale.
Un effort budgétaire face à des défis économiques
L’objectif affiché par le gouvernement est de collecter 20 milliards d’euros supplémentaires grâce à cette hausse des impôts, en plus de 40 milliards d’euros de réductions de dépenses publiques. La France se trouve confrontée à d'importants défis budgétaires, et le gouvernement cherche des solutions équilibrées pour redresser les finances publiques sans alourdir la charge fiscale pour la majorité des contribuables.
Cette hausse des impôts s'inscrit dans une volonté de justice sociale, comme l’a souligné Laurent Saint-Martin. Selon lui, après plusieurs années de protection sociale, marquées par des mesures d’accompagnement de l’emploi et de la croissance, il est désormais légitime de demander un effort financier aux ménages les plus aisés. En parallèle, le ministre a réitéré l'engagement de ne pas augmenter les impôts pour les classes moyennes et populaires. Aucun changement n’est prévu concernant l’impôt sur le revenu pour l’ensemble de la population, évitant ainsi une désindexation du barème fiscal.