La Banque de France attribue une croissance de 0,5 % à l’Hexagone

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 9 décembre 2013 à 9h51

L'institution bancaire vient de relever ses prévisions pour le quatrième trimestre 2013, à 0,5 % contre 0,4 % initialement, sur la base de données favorables sur l'activité du mois dernier.

Un léger répit pour le gouvernement…

La Banque de France note une amélioration dans le secteur de l'industrie

Des carnets de commandes "légèrement mieux garnis", des "stocks maîtrisés", des "effectifs qui se stabilisent et des trésoreries qui se maintiennent". Pour la Banque de France, l'industrie nationale ne se porte pas trop mal, au vu des circonstances. Ce qui lui permet de relever légèrement ses prévisions de croissance pour le quatrième trimestre de cette année.


Initialement estimé à 0,4 % du PIB, la croissance française atteindrait finalement les 0,5 % pour la fin 2013. De plus, toujours selon l'institution bancaire nationale, "les chefs d'entreprise interrogés prévoient une stabilité de l'activité dans les prochaines semaines".

Une croissance du PIB indispensable pour les prévisions annuelles du gouvernement

En revanche, l'enquête mensuelle de la Banque de France pointe également du doigt quelques zones d'ombre, notamment en ce qui concerne certains secteurs comme les activités informatiques, celles de transport, l'hébergement-restauration et les services aux ménages, qui sont, en ce qui les concernent, en baisse.

Cette étude contraste néanmoins avec la récente enquête sur la conjoncture du cabinet Markit, qui avait récemment constaté une contraction de l'activité du secteur privé, et avait de fait souligné un risque de baisse du PIB, pour ce quatrième trimestre. Force est de reconnaître que ce rebond sera toutefois nécessaire au gouvernement pour atteindre sa prévision de croissance annuelle, qui se monte aujourd'hui à 0,1 % du PIB.

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Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.

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