Le secteur de la lunetterie en ligne va obtenir un coup de pouce de la part du gouvernement. La loi sur la consommation, actuellement en deuxième lecture au Sénat, introduit en effet un dispositif d'encadrement de la vente par internet de produits d'optiques.
Un milliard d'euros de pouvoir d'achat dégagé
Cette plus grande ouverture de la distribution de lentilles et de verres devrait permettre des « baisses de prix de l'ordre de 30 à 40% », d'après Benoît Hamon, ministre délégué à la Consommation. À terme, c'est « un gain d'environ 1 milliard d'euros de pouvoir d'achat que nous pouvons attendre de cette mesure », a t-il poursuivi.
Les opticiens traditionnels et les ophtalmologistes ayant pignon sur rue pourront se rassurer quelque peu de cette concurrence en ligne, puisque pour « sanctuariser le parcours de soin », la première délivrance des verres correcteurs et des lentilles devra se soumettre à une prescription médicale. Le délai de la validité des ordonnances restera de trois ans, contre cinq comme initialement proposé.
Un délai de trois ans pour les ordonnances
Benoît Hamon avait estimé qu'un délai de cinq ans était une « bonne chose », mais il s'est finalement rallié à cet amendement. Globalement, son projet de loi sur la consommation semble bien parti pour être voté à la fois par le Sénat et l'Assemblée.