Paris 2024 : les produits dérivés ont cartonné durant les Jeux olympiques

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont fait exploser les ventes de produits dérivés, notamment chez Carrefour, partenaire officiel de l’événement. Le best-seller ? Les mascottes Phryges ! Un succès commercial partagé par d’autres enseignes comme Décathlon et Le Coq Sportif, tandis que certains secteurs peinent à profiter de l’engouement.

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Par Aurélien Delacroix Publié le 13 septembre 2024 à 11h30
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Paris, France - July 23, 2024 : Paris 2024 official store located in a temporary structure on the Champs-Elysées, selling branded merchandise products on the Paris 2024 summer Olympic Games - © Economie Matin
560.000Près de 560.000 exemplaires des mascottes Phryges ont trouvé preneur chez Carrefour.

Carrefour, distributeur officiel des Jeux de Paris 2024, a profité d’une dynamique commerciale impressionnante grâce aux produits dérivés. Lors d’un point presse organisé mercredi à Drancy, en Seine-Saint-Denis, l’entreprise a annoncé avoir vendu « plus de 4,3 millions » d’articles liés aux Jeux Olympiques, depuis le lancement de sa collection dédiée en 2022. Cependant, c’est surtout à partir du 24 juillet, date du coup d’envoi des épreuves olympiques, que les ventes se sont accélérées.

Carrefour, médaille d'or sur les produits dérivés des Jeux olympiques

Parmi les produits les plus plébiscités figure la mascotte officielle des Jeux, Phryges, une peluche en forme de bonnet phrygien, symbole historique de la République française. Malgré les moqueries sur son apparence lors de sa présentation, notamment sur les réseaux sociaux, Carrefour affirme que « près de 560.000 exemplaires » de cette mascotte ont trouvé preneur. Ce chiffre témoigne de la popularité inattendue de cet objet pourtant critiqué au départ.

Outre les peluches, Carrefour a également constaté un fort engouement pour des produits pratiques et symboliques, comme les sacs tote-bags, les gourdes et les articles scolaires aux couleurs des JO. La gamme d'articles scolaires, incluant des stylos, règles et correcteurs, a attiré de nombreux acheteurs, confirmant le succès de cette offre.

Le distributeur a aussi bénéficié du tourisme généré par l’événement, avec une hausse de 25 % du chiffre d’affaires dans les gares, aéroports et zones proches des sites olympiques. Les touristes, venus en nombre pour assister aux compétitions, ont été séduits par ces produits emblématiques.

Décathlon et Le Coq Sportif, autres grands gagnants

Décathlon, autre partenaire des Jeux, a lui aussi vu ses ventes décoller. Virginie Sainte-Rose, directrice du partenariat Decathlon-Paris 2024, a révélé une augmentation de 40 % des ventes sur les produits « Decathlon X Paris 2024 », notamment les T-shirts, tote-bags et chaussettes. Le flux constant de sportifs et de touristes en quête d’équipements a dynamisé les ventes, augmentant également la fréquentation des magasins de 10 % durant les Jeux.

Le Coq Sportif, qui habille les équipes de France, a lui aussi profité de l’effervescence des JO. L’équipementier a enregistré une augmentation spectaculaire de ses ventes, avec un pic durant la deuxième semaine des Jeux, soit une hausse de 6,12 fois par rapport à la semaine précédente. Les maillots bleu blanc rouge et les T-shirts « France » ont été particulièrement prisés, contribuant à une croissance de 640 % des visiteurs sur son site internet.

Si les enseignes de sport et les partenaires officiels ont tiré un bilan positif des Jeux, d'autres secteurs peinent à suivre. La fédération Procos, qui analyse l’activité commerciale chaque mois, a noté une hausse des ventes de 4,5 % dans les enseignes de sport en août. Cependant, le secteur de la restauration n’a pas connu le même succès. Les restaurateurs, notamment à Paris, n’ont pas bénéficié de l’affluence espérée, avec des ventes globalement en baisse.

Le secteur de l'alimentaire spécialisé, lui aussi, a souffert de l'événement, enregistrant une baisse de 7,5 % des ventes dans le centre de Paris par rapport à août 2023. Un constat qui montre que l'impact économique des Jeux n'a pas profité à toutes les catégories de commerces.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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