Depuis un an, le Groupe Barrière lutte contre l’utilisation frauduleuse de ses marques et l’image de ses établissements dans des publicités en ligne. Le tribunal judiciaire de Paris vient d’imposer à Meta (société mère de Facebook) une astreinte financière de 10.000 euros par jour, en rejetant par la même occasion le pourvoi en appel de Meta.
Justice : le Groupe Barrière gagne face à Facebook
Groupe Barrière : une longue bataille judiciaire contre Meta… qui n’est toujours pas terminée
Depuis près d'un an, le groupe Barrière, propriétaire de casinos et hôtels, fait face à une utilisation frauduleuse de son image dans des publicités sur des plateformes en ligne. Ces publicités redirigent les internautes vers des sites de casinos en ligne, une pratique illégale en France. En plus de mettre en danger les utilisateurs, ces publicités causent un grave préjudice à la réputation du Groupe Barrière. Malgré les mesures prises par la plupart des plateformes, Meta, géant des réseaux sociaux (Facebook, Instagram), a tardé à réagir, forçant le Groupe Barrière à entamer une procédure judiciaire.
En janvier 2024, la justice a condamné Meta Irlande, siège européen du groupe, à cesser la diffusion de ces publicités frauduleuses et à fournir les informations permettant d'identifier les annonceurs. Toutefois, Meta a fait appel de cette décision, prolongeant ainsi la lutte judiciaire. Le 24 avril 2024, la cour d’appel a confirmé cette décision, mais Meta n’a toujours pas respecté ses obligations. Face à cette inaction, la justice française vient de durcir sa position en assortissant la condamnation d'une astreinte de 10.000 euros par jour de retard dans l'exécution de la décision.
L'impact des fausses publicités et les perspectives judiciaires
Les fausses publicités incriminées présentent des dangers réels pour les internautes. En les redirigeant vers des offres de jeux en ligne illégaux, elles exploitent la notoriété de Barrière à des fins malveillantes, mettant en péril non seulement les consommateurs, mais aussi la réputation du groupe. Ce dernier se réjouit des avancées judiciaires, soulignant que cette décision démontre que même des géants comme Meta ne sont pas au-dessus de la loi. En outre, Barrière a engagé une procédure pénale avec une plainte contre X afin d’identifier et de poursuivre les responsables directs de ces escroqueries en ligne.
Cette bataille juridique met en lumière les difficultés rencontrées par les entreprises pour protéger leur image face aux abus en ligne. Le groupe Barrière se dit déterminé à faire valoir ses droits et à mettre fin à ces pratiques illicites qui, outre les dommages financiers, portent atteinte à l'intégrité de ses établissements et de ses salariés.