Pour la première fois de son histoire, la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp se financera par de la dette.
Meta : l’émission obligataire n’est pas encore annoncée, mais des candidats à l’acquisition sont déjà là
Depuis son arrivée sur les marchés financiers en 2012, Meta (anciennement Facebook) a toujours été adepte de l’émission d’actions. Mais voici que, pour la première fois, la société émettra des obligations. Un véritable tournant d’un point de vue financier !
Cette émission n’a pas encore été annoncée publiquement, et Meta se garde de fournir des commentaires officiels. Selon les informations de Bloomberg néanmoins, il s’agit d’une émission à hauteur de 10 milliards de dollars. Les échéances de ces obligations vont de 5 à 40 ans, ajoute Reuters, qui croit par ailleurs savoir que de grands investisseurs ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt pour acquérir ces obligations pour un montant de 30 milliards de dollars.
Meta cherche à racheter ses actions et s’apprête à émettre des obligations
Ces derniers trimestres, Meta a utilisé sa trésorerie pour racheter aux investisseurs volontaires une partie de ses actions. Selon la dernière publication financière, la société en a notamment racheté pour 5,1 milliards de dollars au deuxième trimestre 2022. Au 30 juin, elle cherchait encore à en racheter pour un total de 24,3 milliards de dollars.
Si l’émission d’actions reste le moyen de financement majoritaire pour les sociétés cotées sur les bourses américaines, le financement au moyen d’obligations constitue une autre voie. En émettant des obligations, d’un point de vue comptable, la société s’endette. Chaque dollar mis sur la table par les investisseurs constitue une dette, que la société s’engage à rembourser à une certaine échéance connue d’avance (qui correspond à l’échéance du titre obligataire). En plus, tout comme avec les actions, les investisseurs ont à tout moment la faculté de vendre leurs titres sur le marché… si demande il y a, bien sûr (les obligations faisant traditionnellement l’objet de moindres volumes d’échange que les actions).