Croissance : l’Insee baisse ses prévisions pour 2025

La croissance française poursuit son ralentissement. Selon les dernières prévisions de l’Insee, elle s’établit à peine à 0,2% du PIB.

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Par Cédric Bonnefoy Publié le 30 août 2024 à 15h30
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0,2%La croissance française s’établit à 0,2% au deuxième trimestre 2024 selon l’Insee.

L’Insee revoit la croissance pour la France

La croissance économique française montre des signes de ralentissement au deuxième trimestre 2024, selon les données révisées publiées par l’Insee. Le Produit Intérieur Brut (PIB) progresse de 0,2% entre avril et juin 2024. Ainsi, il s’agit d’une révision en baisse par rapport à la première estimation de 0,3%. Cette performance est également inférieure à celle du premier trimestre de l’année, où le PIB avait augmenté de 0,3%.

L’annonce de l’Insee marque un certain recul par rapport aux attentes initiales. Malgré un rebond de l’activité, la croissance est restée en deçà des prévisions, reflétant une conjoncture économique plus complexe. Cette révision de 0,1 point en moins témoigne d'une dynamique économique plus faible que prévue. Ce constat pourrait susciter des inquiétudes quant à la robustesse de la reprise économique du pays en cette rentrée.

Les moteurs de la croissance française peinent à redémarrer

La consommation des ménages, indicateur clé de la croissance française, patine. En effet, elle enregistre une légère hausse de 0,1% après une baisse de 0,1% au premier trimestre 2024. Cette amélioration est principalement due à l'augmentation de la consommation de services (+0,5%). Néanmoins, la consommation de biens reste stable. Toutefois, la consommation alimentaire poursuit sa chute (-1,6%), indiquant une pression continue sur les budgets des ménages.

Cette révision à la baisse de la croissance du PIB par l'Insee met en lumière les défis actuels de l’économie française. Alors que certains secteurs montrent des signes de résilience, d'autres continuent de souffrir des incertitudes économiques et de l'inflation persistante. La légère amélioration de certaines composantes, comme les investissements publics, ne suffit pas à compenser les faiblesses comme la consommation des ménages et l'investissement privé.

Cedric.bonnefoy

Cédric Bonnefoy est journaliste en local à la radio. À côté, il collabore depuis 2022 avec Économie Matin.

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