Îles du Pacifique : elles seront englouties si l’on ne fait rien selon le chef de l’ONU

En déplacement à Tonga, dans le cadre du Forum des îles du Pacifique (FIP), le chef de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, a lancé, lundi 27 août 2024, un « SOS mondial » pour alerter sur la montée des eaux qui risquerait d’engloutir ces îles paradisiaques.

Axelle Ker
Par Axelle Ker Publié le 27 août 2024 à 18h00
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1,5°CL'objectif de l'accord de Paris est de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels (1850-1900).

L'ONU s'inquiète de la disparition des îles du Pacifique

Antonio Guterres, chef de l'ONU, a tiré la sonnette d'alarme lors du Forum des îles du Pacifique. Il a averti que la montée des eaux, causée par le réchauffement climatique, menace de submerger ces territoires. « Je suis aux Tonga pour émettre un SOS mondial: Save our Seas (Sauvez nos mers, ndlr), sur l'élévation du niveau des mers. Une catastrophe mondiale met en péril ce paradis du Pacifique ».

Reprenant les chiffres du rapport de l’Organisation météorologique mondiale, publié le 27 août 2024, celui-ci indique que le niveau de la mer dans certaines zones des îles du Pacifique a augmenté de plus de 10, voire 15 cm en l'espace de 30 ans. « Si nous n'agissons pas maintenant, ces îles seront englouties, emportant avec elles des cultures, des modes de vie et des nations entières », a averti Antonio Guterres.

Un appel à toute communauté internationale

Les îles du Pacifique, bien qu'elles émettent peu de gaz à effet de serre, font partie des zones les plus touchées par les répercussions du dérèglement climatique. De fait, Antonio Guterres exhorte la communauté internationale à tenir ses engagements climatiques et, par conséquent, à réduire drastiquement ses émissions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, tel que prévu par l'accord de Paris.

Le chef de l'ONU a également insisté sur l'importance de soutenir financièrement les îles pacifiques et, plus généralement, les nations insulaires, qui font face à des catastrophes naturelles. « L'heure n'est plus aux discours, mais à l'action », a ainsi martelé António Guterres.

Axelle Ker

Diplômée en sciences politiques et relations internationales, journaliste chez Économie Matin & Politique Matin.

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