Les acheteurs de vélos électriques pourront mettre à contribution la prime à la conversion automobile. Les députés ont voté l'amendement déposé par le gouvernement dans la loi Climat et résilience.
La prime à la conversion automobile ne concerne que le remplacement d'une voiture polluante par une voiture plus propre. Dans le cadre des discussions sur la loi Climat et résilience, les députés ont voté, à l'unanimité (chose rare) un amendement du gouvernement qui élargit cette prime à l'achat d'un vélo à assistance électrique (VAE), dont le coût revient en moyenne à 2.079 euros, selon l'Union Sport & Cycle (USC) qui représente la filière vélo en France. Cette prime sera la bienvenue pour réduire la facture du VAE ! Et ce n'est pas tout, puisque l'amendement prévoit aussi un « bonus vélo » en cas d'acquisition d'un vélo cargo, « plus onéreux mais qui permettent des usages beaucoup plus variés ».
Un bonus vélo pour les cargos
Le texte ne précise cependant pas le montant de ce bonus. Pas plus qu'il n'indique si les scooters et les motos à motorisation électrique seront comprises au sein de la prime à la conversion. Quoi qu'il en soit, ce sera un nouveau coup de turbo pour le secteur, qui profite à plein des mesures de restriction mises en place par le gouvernement pour réduire les cas de contamination. Les cyclistes ont pris les villes d'assaut, obligeant à une cohabitation parfois difficile avec les automobilistes !
Un marché en pleine expansion
Selon USC, le marché français du vélo a enregistré une hausse spectaculaire de 25% en 2020. En volume, le nombre de vélos vendus est resté stable (2,6 millions d'unités). En revanche, le chiffre d'affaires du secteur a nettement augmenté, il dépasse les 3 milliards d'euros. C'est la conséquence directe du succès des vélos électriques qui coûtent plus cher : 500.000 ont trouvé preneurs l'an dernier. Et leur succès ne risque pas de se démentir avec l'élargissement de la prime à la conversion.