Pause fiscale, quelle pause fiscale ? En France, la pression fiscale a fortement augmenté en 2012, d'après les derniers chiffres de l'OCDE.
Les finances mettent la pression
Voilà qui n'est pas une très bonne nouvelle pour le gouvernement, ni pour le porte-feuille des Français. La pression fiscale, que l'on mesure en rapportant au Produit intérieur brut la somme des impôts, taxes et cotisations sociales, a progressé de 1,2 point sur l'année. C'est un niveau identique à l'Islande et la Belgique. Seule la Hongrie (+1,8), la Grèce (+1,6), l'Italie et la Nouvelle-Zélande (+1,4) dépassent la France en terme de hausse des taux de prélèvements.
La France au sommet des prélèvements
Surtout, cela positionne la France à la deuxième place des pays où la pression fiscale est la plus forte en 2012. Seul le Danemark, avec 48% fait mieux (ou pire, c'est selon) que la France, dont le taux de prélèvements est de 45,3%. La Belgique est ex-aeco, suivie par l'Italie (44,4%) et la Suède (44,3%). Le tableau est d'autant moins réjouissant que la moyenne des pays de l'OCDE est de 34,6%. La croissance des prélèvements a été en moyenne de 0,5 point.
Et cela ne devrait malheureusement pas s'arranger, puisque selon les prévisions du projet de la loi de finances 2014 du ministère de l'Économie, le taux devrait atteindre les 46% en 2013, puis 46,1% en 2014.