En cette rentrée, Airbus va frapper un grand coup sur le marché. Les premiers A321 XLR vont arriver sur les pistes d’atterrissage. Le successeur du best-seller A320neo compte bien faire encore mieux.
Airbus : l’A321 XLR, le nouveau fleuron de l’aviation
L'A321 XLR séduit les compagnies aériennes
Dans le monde feutré de l’aviation, Airbus est une référence mondiale. Avec les ennuis de Boeing, personne n’arrive à suivre la cadence de l’avionneur. Son dernier-né, l’A321 XLR, devrait encore creuser l’écart avec la concurrence. Présenté en grande pompe il y a quelques mois, les premiers appareils vont sortir des usines en cette rentrée. La compagnie espagnole Iberia attend les premiers modèles rapidement. Avant même son démarrage, l’A321 XLR est déjà un succès commercial avec 550 appareils déjà commandés.
Il doit permettre aux compagnies aériennes de franchir un cap pour les liaisons peu communes en long-courrier. Par exemple, Marseille-New York ou encore Toulouse-Bangkok, selon Le Parisien. Auparavant, les gros porteurs étaient trop compliqués à rentabiliser pour les compagnies. Mais avec un maximum de 244 places, l’A321 XLR devrait être bien plus facile à rentabiliser. L’avion d’Airbus est donc très attendu.
Une prouesse technologique
Avec ce modèle, Airbus entre dans une nouvelle ère. Déjà, la distance de vol a été largement allongée. Désormais, l’A321 XLR possède une autonomie de 8 700 kilomètres, soit 1 300 de plus que l’A320neo, un gouffre dans le domaine de l’aviation. Autre intérêt majeur de cet avion : son coût en carburant et ses rejets de CO2. En effet, ils sont 30 % inférieurs par rapport aux précédentes versions. Une bonne nouvelle pour la planète, mais aussi pour les compagnies aériennes.
Reste la question épineuse de la production de ce nouvel avion. Le carnet de commandes d’Airbus explose littéralement. La compagnie peine à retrouver un rythme de sortie d’usine comparable à celui d’avant-Covid. Un problème qu’Airbus essaye de corriger avec l’ambition de fabriquer 900 appareils par an d’ici 2026.