Les taxis autonomes de San Francisco se prennent la tête en pleine nuit

Waymo lance son service de voiture autonomes à San Francisco

Vous n'avez peut-être pas entendu parler de Waymo. Il s'agit d'une des filiales d'Alphabet, la maison-mère de Google. Créée en 2009, cette dernière fait partie des entreprises pionnières dans le domaine de la voiture autonome. En 2017, elle a signé un accord avec l'un des géants des services VTC, Lyft. Waymo a par ailleurs fait couler beaucoup d'encre en 2018, lors de son procès gagné contre Uber, le géant du secteur, et dont l'entreprise est par ailleurs actionnaire depuis 2013.

Les premières voitures autonomes de Waymo ont fait leur apparition en 2020 à Phoenix, en Arizona. Depuis le début du mois d'août 2024, Waymo a lancé une seconde phase de tests grandeur nature de ses robot-taxis à San Francisco. Accessibles à tous, ces voitures autonomes, sans conducteur donc, offrent plusieurs promesses. La première est de réduire les accidents sur la route. La seconde, d'offrir une alternative moins coûteuse que les autres services de VTC, les robot-taxis étant dépourvus de conducteur. Et la troisième : réduire les nuisances sonores.

Une rentrée au bercail qui vire en un concert de klaxons

Si les deux premières promesses semblent tenues, ce n'est pas le cas de la troisième. Le média The Verge a en effet relayé une vidéo de Sophie Tung, qui habite juste au-dessus du parking de Waymo. On y voit les robot-taxis, qui rentrent au bercail, à une heure bien tardive dans la nuit, pris d'une sorte de folie du klaxon, les voitures autonomes se disputant pour obtenir une place de stationnement.

Wow, Waymo really is the future. pic.twitter.com/pUu5FfxkXo

— Brian Stone (@briandstone__) August 10, 2024

La vidéo de Sophie Tung étant devenue virale, Waymo a fini par corriger le tir via une mise à jour des systèmes de ses robot-taxis, comme le rapporte The Verge, qui ne manque pas de souligner que cette mauvaise péripétie aura tout de même duré près de deux semaines pour les habitants du quartier. Si cet incident peut apparaître comme une mauvaise publicité pour Waymo, ayant apporté un correctif, il lui aura surtout permis un coup de projecteur à l'international sur ses voitures autonomes.