« Vacances contre argent », voilà quelle est la nouvelle idée qui a germé chez l’opérateur de téléphonie suisse Swisscom pour trouver comment faire des économies sans devoir licencier. Une idée qui pourrait faire des émules.
Un gain de 18,5 millions d’euros en vue
Swisscom doit faire face à une baisse de son chiffre d’affaires de 6,6% en cette fin d’année 2013. Mais loin de vouloir licencier à tout va, elle a trouvé une parade plutôt intrigante. Elle va vendre des jours fériés à ses employés.
L’idée est aussi simple que géniale : si vous voulez 2 semaines de plus de vacances par an, il vous suffira de payer l’entreprise qui vous les donnera. Et tout le monde est gagnant dans l’histoire : l’employé car il a ses vacances, l’entreprise car elle gagne de l’argent.
Et avec ses 19 500 employés, Swisscom a fait le calcul : si seulement 30% de ses employés est intéressé par l’offre, cela pourrait faire rentrer dans ses caisses près de 18,5 millions d’euros.
Certes, il n’y a pas là de quoi se repayer les 1,6 milliard de dollars de salaires qu’elle verse chaque année. Mais c’est la preuve, s’il en faut, que l’on peut faire des économies sans licencier.
Le revers de la médaille reste le fait que la charge de travail des 70% d’employés qui ne voudra pas acheter plus de jours fériés (l’entreprise en donnant déjà 5 semaines par an) sera plus élevée.