Sécurité aérienne : il n’y a quasiment aucun risque de mourir en avion

La sécurité aérienne s’est fortement renforcée. Le risque de mourir lors d’un vol a été divisé par deux chaque décennie depuis la fin des années 1960. Entre 2018 et 2022, la moyenne s’est établie à un mort pour 13,7 millions de passagers dans le monde.

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Par Aurélien Delacroix Publié le 12 août 2024 à 12h30
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Young, beautiful girl the passenger seat in a charter plane or business jet near the porthole and smiles - © Economie Matin
13,7 MILLIONSUn mort pour 13,7 millions de passagers dans le monde, c'est la moyenne entre 2018 et 2022.

Voyager en avion est désormais plus sûr que jamais. Selon une étude du Massachusetts Institute of Technology (MIT), le risque de mourir lors d’un vol a été réduit de moitié à chaque décennie depuis la fin des années 1960. Entre 2018 et 2022, la moyenne s’est établie à un mort pour 13,7 millions de passagers dans le monde, contre un pour 7,9 millions de passagers entre 2008 et 2017, et un pour 350.000 passagers entre 1968 et 1977.

Une sécurité aérienne en constante amélioration

« La sécurité aérienne ne cesse de s’améliorer », affirme Arnold Barnett, professeur au MIT et coauteur de l’étude, publiée dans la revue spécialisée Journal of Air Transport Management. Ce progrès est particulièrement notable dans les pays où la sécurité aérienne est très forte, tels que les États-Unis, les membres de l’Union européenne, le Canada, l’Australie et le Japon. Ces pays figurent en tête du classement établi par l'étude.

Malgré ces progrès, l'étude souligne que la sécurité aérienne reste inégale selon les régions du monde. Si la première catégorie comprend des pays où la sécurité aérienne est jugée très forte, d'autres pays, comme le Brésil, l'Inde, ou la Turquie, se trouvent dans une deuxième catégorie où les risques sont encore plus élevés. La troisième catégorie inclut des pays où la sécurité aérienne reste relativement faible, bien que le risque ait également été divisé par deux entre 2018 et 2022.

Des disparités selon les pays

Cependant, Arnold Barnett met en garde contre un excès de confiance : « Le progrès n'est pas nécessairement assuré ». Bien que les statistiques globales montrent une amélioration continue, des incidents récents, comme des collisions évitées de justesse sur les pistes américaines et le détachement en plein vol d'une porte sur un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines, rappellent que des risques subsistent. Le dernier accident majeur sur le sol américain remonte à 2009, lorsqu'un Bombardier de Colgan Air s'était écrasé lors d'un vol reliant New York à Buffalo, tuant les 49 passagers à bord.

Même si les chiffres montrent une amélioration notable de la sécurité aérienne, les disparités entre les pays et les incidents isolés rappellent que le secteur doit continuer à évoluer pour maintenir et renforcer cette tendance positive. Le fait que le risque de mourir lors d'un vol ait été divisé par deux chaque décennie témoigne des efforts continus de l'industrie aérienne pour assurer la sécurité des passagers, mais il reste essentiel de ne pas relâcher ces efforts.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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