Automobile : clap de fin pour ces deux équipementiers historiques

Deux grands noms emblématiques de l’industrie automobile allemande sont en faillite. L’équipementier Recaro, spécialisé dans les sièges, en particulier les sièges baquet pour les voitures de sport, et BBS, pour les jantes, ont déposé le bilan respectivement le 26 et le 29 juillet 2024. Les deux industriels étaient en difficulté depuis plusieurs années.

Axelle Ker
Par Axelle Ker Modifié le 31 juillet 2024 à 14h58
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485L'équipementier Recaro emploie 215 personnes, et BBS, 270.

Dépôt de bilan pour les deux équipementiers allemands Recaro et BBS

Recaro et BBS, deux figures historiques de l'industrie automobile allemande, ont déposé le bilan. Recaro, fondée en 1906 sous le nom de Reutter Carosserie-Werke, est devenue célèbre pour ses sièges, en particulier ses sièges baquets, qui ont notamment équipé des modèles tels que la Porsche 356 et la Volkswagen Coccinelle.

L'équipementier BBS, quant à lui, créé en 1970, est connu pour ses jantes en alliage d'aluminium léger. Ces dernières sont particulièrement appréciées par les constructeurs automobiles fabriquant des voitures de sport ainsi que des voitures de course. Les jantes de BBS ont équipé l'emblématique BMW 3.0 CSL, ou encore la Benetton qui a permis à Michael Schumacher de remporter son premier titre de Champion du monde de Formule 1 en 1994.

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BMW 3.0-CSL

485 salariés sur la sellette

Les deux entreprises ont déjà connu plusieurs faillites dans le passé : trois pour Recaro et quatre pour BBS depuis 2007. Les 215 salariés de Recaro et les 270 de BBS sont donc une nouvelle fois plongés dans l'incertitude. Le tribunal d'Esslingen a nommé un administrateur provisoire pour Recarop. Même décision prise par le tribunal de Rottweil en charge du dossier de l'équipementier BBS, rapportent les médias allemands.

Les syndicats, comme IG Metall pour Recaro, ont exprimé leur frustration suite à l'annonce de leur direction, soulignant que les salariés avaient renoncé à leurs primes dans l'espoir de sauver leurs emplois. L'avenir de ces deux équipementiers historiques allemands, tout comme celui de leurs salariés, dépend désormais d'un éventuel repreneur.

Axelle Ker

Diplômée en sciences politiques et relations internationales, journaliste chez Économie Matin & Politique Matin depuis septembre 2023.

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