Alors que le gouvernement réfléchit à la stratégie de déconfinement, la date du 17 mai est murmurée pour la réouverture des commerces. Face à cela, les commerçants plaident pour une réouverture dès le 10 mai 2021 et pas après.
Réouverture le 10 mai 2021
Le mois de mai est un mois important pour le chiffre d'affaires des commerçants et face au recul de la date de réouverture qui se profile à l'horizon, douze fédérations du commerce ont signé « un plaidoyer pour une réouverture impérative de tous les commerces au plus tard le 10 mai ». Ce plaidoyer demande donc une réouverture impérative pour les 150.000 magasins fermés depuis le début du troisième confinement, c'est-à-dire ceux jugés une fois de plus non-essentiels.
Ainsi, les douze fédérations qui regroupent celles des bijouteries, du prêt-à-porter féminin ou bien encore de la franchise ou de l'ameublement ont fait publier leur revendication dans le Parisien, jeudi 22 avril 2021. La principale étant la date réouverture du 10 mai, que les signataires demandent pour « tous les points de vente, quelles que soient leur taille et leur localisation ».
Une réouverture essentielle à la survie
Les signataires estiment avoir pris leur « part à l'effort collectif de lutte contre la Covid mais cette situation de fermeture ne peut plus durer. Elle met gravement en péril nos entreprises et inquiète nos 800.000 collaborateurs » expliquent-ils. Une réouverture au mois de mai est donc essentielle pour la survie de nombreux commerces.
« Après avoir perdu plus de 20% de chiffre d'affaires en moyenne en 2020, nous avons encore perdu plus de 30% d'activité depuis le début de l'année et chaque semaine de fermeture appauvrit et fragilise nos réseaux » rappellent-ils, estimant que cette fragilisation prenait plusieurs visages des problèmes de trésorerie en passant pas ceux des stocks.
Face à l'incertitude de la réouverture, d'autres initiatives ont été prises par les commerçants pour alerter le gouvernement sur l'urgence de la situation. C'est le cas notamment de « l'action culotté » lancée par 80 gérantes de boutiques de lingerie qui ont adressé de multiples courriers à Jean Castex. Petite particularité ces derniers étaient accompagnés de petites culottes. Le but, rappeler au Premier ministre que la petite culotte est un produit essentiel à la vie quotidienne.