Faible, le mot est évidemment mal choisi. Car avec un taux de croissance de son PIB de 7,7% en 2013, l'Empire du Milieu a de quoi rendre jaloux la plupart des pays développés. Au premier rang desquels : la France, qui s'acharne pour accroître ses richesses de 0 à 1% chaque année !
Une baisse de la croissance, pas un écroulement
Sa production industrielle a quant à elle augmenté de 9,7% en 2013 par rapport à l'année précédente, conformément aux prévisions.
Reste que pour la Chine, cela faisait 14 ans, depuis 1999 précisément, qu'elle n'avait pas affiché un taux de croissance aussi bas. Elle a en effet caracolé à plus de 8% pendant plus d'une décennie (précisément à +10,4% en 2010 et +9,3% en 2011).
Une bonne nouvelle pour la Chine et le monde
Alors, bonne ou mauvaise nouvelle ? Pour les autorités chinoises, qui cherchent à encourager la consommation des ménages au détriment des exportations et des investissements, ce léger ralentissement est plutôt une bonne nouvelle. Autant un fort ralentissement serait catastrophique, car cela entrainerait un chômage de masse, autant une stabilisation permet de voir le spectre d'une surchauffe de l'économie s'éloigner.
Pour le reste du monde, y compris l'Hexagone, c'est aussi une bonne nouvelle. Les bonnes performances économiques de la Chine, même si elles en effraient certains (et l'entrée du groupe chinois Dongfeng au capital de Peugeot ne va pas manquer de déclencher une vague de commentaires négatifs), dopent l'économie mondiale, et donc française.
Malgré tout, il faut prendre ces chiffres avec des pincettes, car leur fiabilité est loin d'être garantie. Ainsi selon certains économistes, la croissance réelle de la Chine serait plus proche des 3%.