Plus que deux jours avant le coup d’envoi officiel des JO de Paris 2024. À défaut d’avoir choisi un constructeur automobile français, c’est le japonais Toyota qui a été sélectionné par le Comité olympique international et le COJOP comme partenaire officiel de l’événement sportif. Celui-ci mettra à disposition de l’organisation et des athlètes une flotte de plus de 2 600 véhicules.
JO 2024 : à quoi ressemble la flotte du sponsor officiel Toyota ?
Par
Modifié le 24 juillet 2024 à 10h15
Toyota fait la promo de ses véhicules à hydrogène, hybrides et électriques
Toyota mettra à disposition une flotte de 2 674 véhicules pour les JO 2024, comprenant des voitures électriques (1 153 unités), des hybrides (845), des hybrides rechargeables (176) et des modèles à hydrogène (500). Ces véhicules seront mis à disposition des athlètes, des officiels, des invités et assureront les opérations logistiques de l'événement. Sur l'ensemble de la flotte, 150 modèles seront accessibles aux personnes à mobilité réduite, et 50 d'entre eux accepteront des fauteuils roulants.
Comme le précise Toyota, sa flotte sera composée de plusieurs de ses modèles phares tels que ses SUV électriques bZ4X et le Lexus RZ, et la berline Mirai, alimentée par une pile à hydrogène, qui a été annoncée comme étant le véhicule officiel des JO de 2024. L'objectif de Toyota ? Couvrir plus de la moitié (60%) des besoins de mobilité des Jeux olympiques et paralympiques.
Une couleur spécifique pour chaque motorisation
Comme le précise Toyota, chaque motorisation aura sa propre couleur : le bleu, censé représenter l'eau, est réservé aux véhicules à hydrogène de la flotte de Toyota, le vert (la nature) pour les électriques, et le violet pour les hybrides et hybrides rechargeables (couleur choisie pour les JO de Paris et qui sera aussi celle des pistes d'athlétisme).
Le design extérieur de chaque véhicule reprendra également les graphiques très épurés des Jeux Olympiques de Paris 2024, qui représentent les monuments parisiens.
Une flotte qui est loin de faire l'unanimité
La flotte de Toyota, bien qu'elle se veuille faire promotion de la mobilité décarbonée, n'est pas exempte de controverse.
Certains scientifiques critiquent l'utilisation de véhicules à hydrogène, avec en ligne de mire le Toyota Mirai ; d'autres redoutent le manque d'infrastructure de recharge pour les véhicules à motorisation électrique ou encore accusent Toyota de profiter des Jeux Olympiques et Paralympiques pour mener une opération de greenwashing.
Suivez-nous sur Google News
Economie Matin - Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.