Alors que le Parlement européen et des associations écologiques avaient rendu un avis défavorable quant à l’exploitation de cette source d’énergie, la Commission européenne n’en a pas tenu rigueur. Si bien, qu’elle a refusé d’imposer des normes juridiques astreignantes quant à l’exploration et l’exploitation du gaz de schiste. Seule condition imposée : « les Etats membres devront respecter les aspects environnementaux et sanitaires ».
Cette ressource à bas coût pourrait être une réponse à la crise énergétique dont souffre l’Europe mais également un bon moyen de créer des nouveaux emplois alors que le taux de chômage en France dépasse les 10,5 % en 2013.
Quand on sait que la France, qui interdit toujours son exploitation pour des raisons de sécurité, possède le deuxième gisement le plus important dans l’Union européenne avec 3 900 milliards de mètres cubes exploitables, cela fait réfléchir.
La question de l’exploitation du gaz de schiste, qui divise les pays européens,est relancée. Elle promet de causer de nouveaux maux de tête à nos politiques…