L’achat de résidences secondaires en France par les Belges est un phénomène en pleine expansion. En 2023, comme en 2022, les Belges se sont imposés comme les premiers acheteurs étrangers non-résidents d’immobilier résidentiel en France.
Résidences secondaires : les Belges en tête des achats en France
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Modifié le 16 juillet 2024 à 16h33
20%En 2023, la Belgique représentait 20% du marché immobilier des étrangers non-résidents
La passion des Belges pour l'immobilier français
Une étude de la banque CCF révèle qu'ils ont acquis 2780 résidences en France, soit près de 20% des achats réalisés par des non-résidents (14256 transactions au total). Ce chiffre montre l'intérêt particulier des Belges pour les propriétés françaises, en particulier dans les régions proches de la frontière belge. Les Belges montrent une préférence marquée pour les zones proches de leur pays. Ainsi, les Hauts-de-France apparaissent comme leur destination privilégiée, devant des régions aussi attractives que l'Occitanie, la Provence-Alpes-Côte d'Azur, et le Grand Est. Les communes telles que Wimereux, dans le Pas-de-Calais, sont particulièrement prisées pour leur proximité géographique et leur cadre de vie agréable.
Les Hauts-de-France sont la région la plus prisée par les acheteurs belges. Sa proximité avec la Belgique et la diversité de son offre immobilière, allant des maisons de campagne aux résidences en bord de mer, expliquent cet attrait. Les Belges y trouvent un compromis parfait entre le confort, la proximité et la qualité de vie. En dehors des Hauts-de-France, les régions du Sud attirent également de nombreux acheteurs belges. L'Occitanie et la Provence-Alpes-Côte d'Azur offrent un climat favorable, des paysages pittoresques et une riche culture locale. Ces régions représentent une alternative séduisante pour ceux recherchant des résidences secondaires plus éloignées de la Belgique mais bénéficiant de conditions de vie exceptionnelles.
Des résidences nombreuses et diversifiées
Plusieurs facteurs expliquent cette tendance d'achat de résidences secondaires par les Belges en France. Tout d'abord, la proximité géographique facilite les déplacements et permet une utilisation fréquente de la propriété. De plus, le marché immobilier français offre des opportunités variées et attractives en termes de prix et de types de biens disponibles. Les acheteurs belges privilégient des destinations facilement accessibles depuis leur pays. Les régions frontalières permettent des allers-retours rapides et fréquents, ce qui est un atout majeur pour les familles cherchant à profiter régulièrement de leur résidence secondaire sans longs trajets.
La France propose une diversité de biens immobiliers adaptés à tous les goûts et budgets, ce qui attire les acheteurs belges. Qu'il s'agisse de maisons de campagne, d'appartements en bord de mer, ou de chalets en montagne, chaque acheteur peut trouver la propriété correspondant à ses besoins et préférences. Une étude de la banque CCF souligne : « Les Belges ont acquis 22780 biens en France, représentant près de 20% des achats effectués par des non-résidents ». Cette statistique démontre l'importance croissante de cette clientèle sur le marché immobilier français.L'attrait des Belges pour les résidences secondaires en France a un impact notable sur l'économie locale des régions concernées. Les achats immobiliers entraînent des dépenses supplémentaires en rénovation, entretien, et services locaux, stimulant ainsi l'économie locale.
Les régions bénéficiant de cet afflux d'acheteurs voient une augmentation des activités économiques liées à l'immobilier. Les entreprises de construction, de rénovation et les commerces locaux profitent de l'arrivée de nouveaux résidents saisonniers, contribuant ainsi à la vitalité économique régionale. Avec l'intérêt soutenu des Belges pour l'immobilier français, il est probable que cette tendance se maintienne dans les années à venir. Les conditions économiques favorables, alliées à l'attrait constant pour le cadre de vie français, suggèrent que les Belges continueront d'investir dans des résidences secondaires en France.