Voiture électrique : Renault veut des batteries moins chères

Ampère, la filiale du constructeur automobile Renault, va équiper ses prochains modèles de voitures électriques de nouvelles batteries afin de les rendre plus compétitifs et bien moins chers pour les consommateurs.

Axelle Ker
Par Axelle Ker Publié le 2 juillet 2024 à 10h00
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Renault va équiper ses voitures électriques de batteries LFP

Renault se prépare à entrer dans la guerre des prix sur le marché des voitures électriques avec une nouvelle stratégie : l'adoption de batteries LFP (Lithium Fer Phosphate). À partir de 2026, des modèles tels que la Twingo, la Renault 5, ainsi que l'Alpine (en entrée de gamme), intégreront ces batteries. Sa promesse ? Réduire jusqu'à 20% le prix de ses véhicules électriques. Pour ce faire, Renault s'est tourné vers LG Energy Solution et CATL pour produire ces batteries en Europe. LG fabriquera en Pologne et CATL en Hongrie.

Les batteries LFP coûtent bien moins cher que les batteries NMC (Nickel Manganèse Cobalt) grâce notamment à leurs matériaux tels que le fer et le phosphate, qui sont plus abondants. À noter néanmoins que ces batteries sont réputées pour être moins performantes que les NMC. Elles seront de fait destinées aux modèles compacts de Renault qui disposent d'une autonomie de base, soit inférieure à 500 km. Comme l'indique le communiqué d'Ampère, la filiale 100% électrique de Renault mise sur son innovation Cell-to-Pack pour augmenter l'autonomie de ses véhicules.

Maintenir un prix de base sous la barre des 20 000 euros

Alors que la guerre des prix s'intensifie sur le marché des voitures électriques, la prochaine version électrique de la Twingo de Renault qui sera équipée des batterie LFP -  et qui devrait être commercialisée d'ici à 2026 -  pourrait ainsi être proposée sous la barre des 20 000 euros.

La Renault 5 E-Tech électrique, déjà lancée avec des batteries NMC, pourra aussi profiter des LFP pour ses prochaines versions d'entrée de gamme. D'après le constructeur, l'intégration des batteries LFP permettrait ainsi de réduire de 30 000 euros le prix de la R5.

Axelle Ker

Diplômée en sciences politiques et relations internationales, journaliste chez Économie Matin & Politique Matin depuis septembre 2023.

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