La compagnie aérienne italienne, en pleine difficulté pour se maintenir, est finalement parvenue à boucler un accord avec les syndicats. Elle va supprimer 1 900 postes, de manière à faciliter l'entrée à son capital d'Etihad, une compagnie aérienne émiratie.
C'est peut être la fin d'un long calvaire pour Alitalia, la compagnie aérienne italienne qui enchaîne déboires sur déboires depuis quelques mois.
Chômage technique et programme de formation au menu de l'accord d'Alitalia
L'accord, conclu dans la nuit de jeudi à vendredi entre la direction et les syndicats, prévoit d'utiliser massivement le principe de chômage technique via des rotations et des contrats de solidarité afin de supprimer l'équivalent de 1 900 postes à temps plein sur les 14 000 emplois d'Alitalia, ont indiqué ce vendredi les partenaires syndicaux à l'AFP.
Il prévoit en outre de mettre en place des programmes de formation pour les salariés restants qui le désireraient. Cet accord, qui a donc été conclu au niveau interne, devrait entrer en vigueur le 1er mars prochain, pour une durée de deux ans, après avoir été approuvé par le ministère du Travail italien.
Etihad devrait s'emparer de la moitié du capital d'Alitalia
Fransesco Alfonsi, le secrétaire général de l'organisation UGL Trasporto aereo, a déclaré à ce sujet que "l'objectif à court terme est de donner des certitudes aux salariés concernés, tout en faisant le maximum pour promouvoir la relance définitive d'Alitalia, également dans la perspective d'un partenariat imminent et que nous appelons de nos voeux avec Etihad".
Etihad, la compagnie aérienne émiratie, devrait acquérir entre 40 et 49 % du capital d'Alitalia, le seuil qui permet à la compagnie italienne de se maintenir en Europe. Les deux protagonistes avaient confirmé début février être entrés dans la phase finale du processus de vérification, en vue de l'investissement d'Etihad.