Ce n'est pas très "sport". Tous les ouvriers ayant participé à la construction des installations pour les Jeux Olympiques de Sotchi n'auraient pas été payés, d'après des informations relayées par le Comité international olympique (CIO).
Outre l'organisation et le bon déroulement des JO qui se terminent à la fin du mois, le Comité international olympique est en prise avec un nouveau dossier, plus délicat à gérer.
"Tous les ouvriers n'ont pas reçu l'intégralité de leur salaire"
Selon certaines informations, de nombreux ouvriers ayant participé au chantier des installations sportives en vue de la compétition sportive n'auraient pas été payés. "Il est probable que tous les ouvriers n'ont effectivement pas reçu l'intégralité de leur salaire" a déclaré mercredi à ce sujet Mark Adams, le porte-parole du CIO.
Jeux Olympiques : 6 175 travailleurs ont participé au chantier de Sotchi
Au total, ce sont pas moins de 500 entreprises qui ont été passées au crible par les autorités russes. Après résultat de cette enquête, il semblerait qu'elles devraient encore 8 millions de dollars, soit 5,8 millions d'euros aux 6 175 ouvriers qui ont oeuvré pour mettre en place les infrastructures des JO de Sotchi.
Des conditions de travail harassantes
Pour l'essentiel immigrés, ces ouvriers embauchés pour travailler sur les chantiers de Sotchi auraient de plus subi des conditions de travail harassantes, travaillant 12 heures par jour selon les informations de l'ONG Human Right Watch. Certains n'auraient donc pas été payés après le travail fourni, et d'autres se seraient même vu confisquer leur passeport durant la durée des travaux.
Le CIO tente de résoudre la question des impayés de Sotchi
Le CIO a entreprise des actions "vraiment fermes" en collaboration avec le comité d'organisation des JO de Sotchi pour régler cette question qui vient jeter un froid sur l'organisation de la compétition sportive dans la petite station balnéaire du bord de la mer Noire. "Nous pouvons faire preuve de beaucoup de fermeté et de volonté" a rappelé Mark Adams.