Alors que Nathalie Kosciusko-Morizet drague les conducteurs de deux-roues dans Paris en faisant poser sur le guidon de leurs machines des prospectus vantant les "mérites" de la gauche en matière de verbalisation, voici qu'Anne Hidalgo annonce dans une interview sa volonté de mettre en place Scootlib, le deux-roues électrique.
On n'arrête pas le progrès !
Un projet Scootlib à l'échelle métropolitaine
Interrogée le week-end dernier dans le Journal du Dimanche, la candidate socialiste à la mairie de Paris pour les municipales qui débutent dans moins de 15 jours a déclaré être favorable vouloir développer le projet Scootlib, "à l'échelle métropolitaine". Le coût d'une telle mesure n'a en revanche pas été détaillé par l'élue.
3 000 à 5 000 scooters électriques dans Paris
Dans le détail, le projet Scootlib mettrait à disposition des Franciliens entre 3 000 et 5 000 deux-roues électriques, ainsi qu'environ 700 stations de rechargement. Même principe qu'Autolib et que Vélib, qu'on ne présente plus aujourd'hui, le tarif de Scootlib devrait se situer, selon l'élue socialiste, entre 3 et 10 euros de l'heure. Ces scooters, non polluants et silencieux, bénéficieraient d'une autonome d'au moins 40 kilomètres. Une application smartphone serait également disponible pour réserver son scooter, tout comme un site Internet, à l'image de Vélib et d'Autolib.
Un projet qui pourrait voir le jour après une enquête auprès des conducteurs
Reste que le projet ne devrait pas voir le jour tout de suite, si Anne Hidalgo venait à être élue. La candidate à la mairie de Paris veut avant tout mettre en place une grande enquête auprès des conducteurs et des associations de deux-roues, avant de penser à un appel à projet. Une manière de régler le problème des places de parking à Paris, au nombre d'une pour 10 deux-roues, et de la verbalisation à outrance ?