EDF et GDF réglementent leurs tarifs. Ces derniers augmentent. Ils le payent. Face à des offres low cost de plus en plus concurrentielles, les deux opérateurs historiques du secteur de l'énergie domestique française perdent du terrain.
Sur l'électricité comme sur le gaz, les particuliers se tournent désormais de plus en plus vers des opérateurs low cost.
Electricité : l'ouverture à la concurrence s'accélère
D'après l'observatoire trimestriel de la Commission de régulation de l'énergie, le rythme d'ouverture du marché s'accélère, témoignant une baisse du nombre de clients chez les opérateurs traditionnels de l'énergie en France. Ainsi, en ce qui concerne l'électricité, ce rythme s'accélère au quatrième trimestre 2013 avec 133 000 clients supplémentaires en offre de marché, contre 67 000 au troisième trimestre 2013.
Ce qui traduit une évidente perte de vitesse d'EDF, qui paie là l'augmentation récente de ses tarifs. Ces derniers ont en effet augmenté de 5 % le 1er août dernier. Une seconde augmentation est d'ailleurs prévue pour l'été 2014. Des hausses successives qui s'expliquent notamment par la règlementation des tarifs appliquée par EDF.
GDF subit l'arrivée d'une offre alternative de gaz naturel
En ce qui concerne le gaz naturel, le rythme d'ouverture à la concurrence est également soutenu avec 238 000 clients au dernier trimestre 2013 contre 240 000 sur le troisième trimestre, 181 000 pour le second et 125 000 au premier trimestre de l'année passée. Un exode de GDF qui s'explique par l'apparition sur le marché du fournisseur low cost belge, Lampiris, qui a récupéré 70 000 ex-clients de GDF.