Depuis le début de la période d’inflation, la Banque centrale européenne (BCE) a augmenté ses taux d’intérêt dans le but d’endiguer la hausse des prix. La situation s’améliore. Ainsi, elle devrait faire machine arrière cette semaine.
Taux d’intérêt : la BCE s’apprête à assouplir sa politique
La BCE va baisser ses taux d’intérêt
La Banque centrale européenne (BCE) devrait abaisser ses taux d’intérêt, marquant un tournant majeur après une longue période de hausse. Actuellement à leur niveau le plus élevé depuis septembre 2023, les taux passeraient de 4 % à 3,75 % dès cette semaine. Cette décision vise à stimuler l'économie européenne en offrant des conditions financières plus favorables aux ménages et aux entreprises. En les réduisant, la BCE espère encourager les investissements et la consommation, facilitant ainsi la reprise de l’économie.
Cette mesure est également une réponse à l’inflation croissante, qui atteint 2,6 % en mai 2024 dans la zone euro, après des mois de stabilité à 2,4 %. La baisse des taux vise à freiner cette inflation. Pour les ménages, cette réduction des taux d’intérêt signifie des crédits immobiliers et des prêts à la consommation moins chers. Cela peut également alléger le fardeau des dettes existantes.
Des bénéfices pour les entreprises
Pour les entreprises, un coût du crédit plus bas signifie une opportunité plus importante pour investir dans de nouveaux projets, d'embaucher du personnel et d'étendre leurs opérations. Cela peut également améliorer la rentabilité des entreprises. En fin de compte, cette dynamique peut conduire à une augmentation de la production et de l’emploi, favorisant ainsi la santé économique globale de la zone euro.
Malgré cette baisse, la BCE reste prudente. Les analystes préviennent qu’une nouvelle baisse des taux lors de la réunion de juillet 2024 est peu probable voire quasiment impossible. Les économistes indiquent que la BCE évaluera les impacts économiques de cette première réduction avant de prendre d'autres décisions. En outre, la BCE continue de surveiller l'inflation, dans l’objectif de la ramener le plus rapidement possible sous la barre des 2%.