L’un des procès les plus médiatiques de ce début d’année 2014 qui voit à la barre des accusés l’athlète paralympique Oscar Pistorius accusé du meurtre de sa compagne, la top-modèle Reeva Steekampf le 14 février 2013, semble coûter cher. Trop cher, même, si bien que le principal accusé a mis sa villa en vente pour couvrir les frais de ses avocats.
« Blade Runner » aux prises avec des dépenses qui augmentent
Oscar Pistorius, surnommé « Blade Runner » de par la particularité des prothèses utilisées en compétition, a vu la durée de son procès s’allonger de manière « inattendue » selon son avocat, Brian Webber.
Le problème est que dans ce procès, qu’il espère gagner puisqu’il clame la thèse de l’accident depuis le début – il aurait pris sa compagne pour un cambrioleur – il a également pris les meilleurs avocats possibles. Et les coûts augmentent vertigineusement.
Car en plus de ses trois avocats, les frais liés aux expertises balistiques, à la communication ou encore à la société spécialisée dans la reconstruction des événements se sont, au fur et à mesure, ajoutés pour un total qui, selon des sources proches du dossier, avoisinerait les 6 500 euros par jour. Or, Oscar Pistorius a été abandonné par tous ses sponsors à la suite du drame.
Une caution pour la libération et une villa en vente
A tous ces frais s’ajoutent également les 60 000 euros de caution payés aux autorités pour sa libération fin février 2013 ainsi que les frais de ses avocats depuis la prise en charge de l’athlète, soit environ 1 million d’euros.
Du coup, avant de se retrouver en banqueroute, l’athlète a décidé de vendre sa propriété de Silver Woods à Pretoria (capitale de l’Afrique du Sud). C’est dans cette même propriété que s’est déroulée la tragédie.
Mise aux enchères à près de 5 millions de rands sud-africains (soit environ 300 000 euros), elle ferait déjà l’objet de convoitises. Une convoitise probablement macabre car un meurtre s’est tout de même déroulé dans une des salles de bain.