Le célèbre scooter de François Hollande, immortalisé dans les révélations de sa liaison avec Julie Gayet, devenue depuis son épouse, a été vendu lors d’une vente aux enchères organisée par la Maison Rouillac au château d’Artigny à Montbazon (Indre-et-Loire), le dimanche 26 mai 2024.
Insolite : un musée rachète le scooter de l’affaire Hollande-Gayet
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Modifié le 27 mai 2024 à 10h44
1 300 eurosLe modèle du scooter de l'ancien président François Hollande se vend à environ 1 300 euros sur le marché de l'occasion.
Un scooter presque ordinaire
Le scooter en question, un Piaggio MP3 125 gris, ne se distingue pas par ses caractéristiques techniques : vieux de 14 ans, il affiche plus de 34 000 kilomètres au compteur et sa cote sur le marché de l’occasion avoisine les 1 300 euros. Pourtant, son passé unique en a fait un objet de collection plutôt insolite. Ce scooter, jadis utilisé par l'ancien président François Hollande pour rendre visite en toute discrétion à Julie Gayet, est entré dans l’histoire en 2014. C’est ce trois-roues qui a été photographié par des paparazzis de Closer alors que François Hollande, alors en couple avec Valérie Trierweiler, rejoignait sa maîtresse, Julie Gayet, rue du Cirque à Paris.
La vente, mise en scène avec soin par les commissaires-priseurs Philippe et Aymeric Rouillac, n’a duré que dix minutes. Le scooter était entouré de drapeaux bleu blanc rouge et d’une réplique de la tour Eiffel de cinq mètres de haut. Le prix de départ avait été fixé à 10 000 euros, mais les enchères ont rapidement grimpé, atteignant finalement 20 500 euros - 25 450 avec les frais, précise l'AFP.
Acheté par un musée de l'automobile
Le nouvel acquéreur du scooter de François Hollande, Denis Bréhéret, est le propriétaire du musée Prestige et Collection à Jallais, dans le Maine-et-Loire. Passionné de véhicules, celui-ci dispose d'une collection composée de 120 véhicules, allant de 1922 jusqu'à nos jours. « C’est une partie de l’histoire de France », a-t-il déclaré au micro de RTL, ajoutant qu’il comptait exposer le scooter pour que le public puisse l’admirer. Pour lui, ce trois-roues est bien plus qu’un simple véhicule ; c’est un témoin d’une époque et d’un épisode marquant de la Vᵉ République.
Pour Aymeric Rouillac, commissaire-priseur, « la vente de ce scooter emblématique a suscité une grande curiosité dans la presse française et internationale, en raison de son histoire particulière liée à la présidence de François Hollande ». « À Patrick et Manola, qui ont eu la chance d’enfourcher mon scooter. Pour mieux partager leur bonheur. Cordialement. Ce scooter est le bon. François Hollande. », avait certifié l'ancien locataire de l'Élysée lui-même lors d’une séance de dédicaces d’un de ses livres auprès de l'ancien propriétaire Patrick Sionneau, confirmant ainsi son authenticité.