C’est officiel, la production d’énergie solaire sur site devient une obligation pour les entreprises. Le paysage des parkings français est en cours de mutation. La loi APER, votée en mars 2023, impose aux entreprises disposant d’un parking de plus de 1 500 m² d’installer des ombrières photovoltaïques sur au moins 50% de sa surface.
Nos parkings, le bon filon pour une énergie gratuite, locale et bas carbone
Cette nouvelle réglementation concerne toutes les entreprises avec un parking extérieur, qu'il soit accessible au public ou non.
L'objectif est clair : accélérer la transition énergétique.
Les entreprises concernées ont jusqu'à 2026 et 2028 selon la taille du parking - c’est-à-dire demain à l’échelle d’une infrastructure - pour se mettre en conformité. Passé ce délai, les sanctions peuvent être importantes : jusqu’à 40 000 euros d’amendes par an jusqu’à la mise en conformité.
A cette loi s’ajoute la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) qui concerne les bornes de recharge pour véhicules électriques et accélère la transition énergétique des entreprises.
Les nouvelles réglementations sont aussi des opportunités pour les entreprises.
L’atout principal de ces réglementations est la possibilité d'auto-consommer l’énergie produite par les ombrières photovoltaïques. Cela permet de réduire la dépendance en électricité vis à vis des fournisseurs traditionnels - un sujet d’actualité en particulier avec la flambée des prix constatée ces dernières années.
De plus, dans le cadre de la politique RSE d’une entreprise, la mise en place d’ombrières photovoltaïques et de bornes de recharge est valorisée auprès des clients, des collaborateurs et des futurs talents, et offre un service additionnel et une protection des véhicules stationnés contre les conditions climatiques (intempéries, soleil...).
L’électrification massive des usages avec notamment l’essor du véhicule électrique fait aussi apparaître de nouvelles attentes de la part des salariés. Ce sont près de 90% des recharges qui ont lieu au domicile et au travail (source : AVERE), avec un besoin critique de l’employeur dès que les salariés n’ont pas de place de parking individuelle à leur domicile. Un chiffre en opposition au débat public qui se concentre sur la recharge rapide, le long des aires d’autoroutes, alors que les bornes dites standard ou “lentes” (7 à 22 kW) jusqu’à 4 fois moins chères deviennent le standard de la recharge électrique pour les usagers.
Les réglementations énergétiques sur les bâtiments et les parkings se cumulent, rendant difficile la lecture du cadre réglementaire pour les entreprises.
La complexité et l’empilement des réglementations concernant les parkings d’entreprises entraînent beaucoup de confusion. Cette difficulté se manifeste en particulier avec des questions récurrentes relatives à l’application de ces nouvelles lois : la gestion des eaux pluviales, les superficies concernées, les conditions d'exonération, ainsi que les délais de mise en conformité sont autant de questions quotidiennement remontées par les entreprises.
La transition énergétique n’est pas l’unique transition à laquelle les entreprises doivent faire face : digitalisation, modernisation des infrastructures, intelligence artificielle, nouveaux modes de travail… C’est pourquoi, afin de faciliter la transition énergétique des entreprises et la gestion de ces obligations cumulées, il faut leur proposer des solutions clé en main, permettant de réinjecter l'énergie solaire produite sur leur parking dans leurs infrastructures (bâtiments, équipements, bornes de recharge…), offrant ainsi une réduction de leurs factures énergétiques. Et idéalement sans coût d’investissement à la charge des entreprises.
L’ambitieuse loi du 10 mars 2023 relative à l'accélération de la production d'énergies renouvelables impose des délais courts aux propriétaires de parkings. Il n’y a donc aucun temps à perdre. Cette loi va dans le bon sens ; nos parkings sont des formidables gisements d’énergie locale et décarbonée qu’il faut rapidement exploiter et qui bénéficieront à toute la collectivité.