Union européenne ou Europe ?

Rien, ni personne ne peut se permettre de gommer la souveraineté et l’histoire d’une Nation. Comment Oser parler d’Europe, en faisant mine d’ignorer ou d’en cacher la réalité. Les médias, sciemment ou pas, emploient volontiers le terme « Europe » en l’assaisonnant de diverses manières.

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Par Jacques Martineau Modifié le 27 mai 2024 à 10h07
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europe, union européenne, définition, distinction, explication - © Economie Matin
1,6%En 2025, le PIB devrait augmenter à 1,6 % dans l'UE et à 1,4 % dans la zone euro.

L’Union européenne, ce n’est pas l’Europe

L’Europe n’est pas autre chose qu’un « continent », entité géographique, allant de l’Atlantique à l’Oural et dans laquelle, au cours des siècles se sont forgées des Nations. On compte à ce jour, 46 États souverains, (héritiers en partie de la civilisation gréco-romaine et berceau de la civilisation occidentale). Six autres pays sont en partie en Europe et en partie en Asie. Ils se sont créés soit en réunissant des populations hétérogènes ou en les faisant éclater. Tous ces États souverains sont membres du Conseil de L’Europe. Un potentiel pour l’UE qui a prévu de passer de 27 à 37 pays, en intégrant l’Ukraine et la Géorgie.

L’Union européenne n’est pas l’Europe et l’Europe n’est pas une Nation ! L’UE est une mosaïque de peuples avec des religions, des langues (43 avec les dialectes acceptés à Bruxelles), des cultures et des histoires différentes. Les 27 États sont liés entre eux par des obligations de respect des traités. Mais ne pas oublier que seuls 19 d’entre eux font partie de la « zone euro » ! Certains d’entre eux, les moins favorisés espèrent peut-être une communauté de destins plus civilisationnels.

L’UE profite des crises pour asseoir son pouvoir et son influence

Le 29 mai 2005, la France se prononce par référendum et refuse le traité établissant une Constitution pour l'Europe (Traité de Rome II), comme d’ailleurs les Pays-Bas. Mais un nouveau traité (de Lisbonne) sera préparé et adopté en coulisses. Ignorant volontairement le vote des électeurs français, il est définitivement adopté le 19 décembre 2007. Cette crise fondamentale sera à l’origine de tous les clivages et de la situation politique actuelle. Depuis près de 20 ans elle est toujours évoquée mais jamais prise en compte.

Le Brexit, la pandémie Covid, la guerre en Ukraine et la lutte d’Israël pour sa survie et l’immigration complètent le tableau. Après la sortie du Royaume-Uni, la rivalité Franco-Allemande poursuit son chemin, sous influence et mainmise des Etats-Unis entre autres via l’OTAN. Ceci se confirme dans son conflit avec la Russie au travers de la guerre en Ukraine. Pour les Etats-Unis en année électorale, la tension avec la Chine, leur implication permanente est présente en Europe, au Proche-Orient et en Chine, sans parler d’ailleurs.

Bien entendu, il faut parler de l’immigration. L’Union européenne et certains pays plus que d’autres subissent les effets négatifs d’une crise migratoire souvent incontrôlable. Elle ne cesse de prendre de l’ampleur face à une la baisse de la démographie européenne qui freine les décisions. Les problèmes liés à la crise migratoire de l’UE sont prépondérants pour l’avenir. C’est incohérent de l’ignorer ou de décider de s’en affranchir. C’est à chaque pays d’exprimer sa propre perception et d’engager sa responsabilité devant les problèmes causés par une immigration globale multi-continentale.

C’est Aldous Huxley en 1956 dans son livre « Le retour dans le meilleur des mondes » qui disait que « Les armements, la dette universelle et l’obsolescence programmée sont les trois piliers de la prospérité occidentale. Si la guerre, le gaspillage, et les usuriers sont abolis, vous vous effondriez. » Nos alliés américains n’ont pas changé…

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Après un long parcours scientifique, en France et outre-Atlantique, Jacques Martineau occupe de multiples responsabilités opérationnelles au CEA/DAM. Il devient DRH dans un grand groupe informatique pendant 3 ans, avant de prendre ensuite la tête d'un organisme important de rapprochement recherche-entreprise en liaison avec le CNRS, le CEA et des grands groupes du secteur privé. Fondateur du Club Espace 21, il s'est intéressé aux problèmes de l'emploi avec différents entrepreneurs, industriels, syndicalistes et hommes politiques au plus haut niveau sur la libération de l'accès à l'activité pour tous. Il reçoit les insignes de chevalier de l'Ordre National du Mérite et pour l'ensemble de sa carrière, le ministère de la recherche le fera chevalier de la Légion d'Honneur.

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