Avenir prospère recherché : améliorer le climat social booste l’entreprise

Le climat et le dialogue social sont des piliers fondamentaux pour une entreprise performante, mais le milieu de l’entreprise souffre : selon une étude récente, plus d’un employé sur deux se sent désengagé, et près d’un sur trois va au travail mécaniquement, pour ne pas dire à reculons (source Qualisocial).

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Par Philippe Bonnet Publié le 24 mai 2024 à 4h30
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Avenir prospère recherché : améliorer le climat social booste l’entreprise - © Economie Matin
13000 EUROSles coûts cachés de la sous-performance, de l’absentéisme et du turnover sont estimés à 13 000 euros par salarié par an

L’impact de la qualité de vie au travail est fort sur les équipes – c’est d’ailleurs un sujet prioritaire pour 88 % des sondés – mais il est aussi dramatique pour les entreprises qui les emploient : dans les faits, les coûts indirects de l’absentéisme, du turnover des équipes et de la sous-performance s’élèveraient à 13 000 euros par an et par salarié.

Les entreprises peuvent-elles répondre à ces défis ? Bien entendu.

Comment peuvent-elles le faire ? En adoptant une mentalité dans laquelle les équipes se sentent considérées. En développant une culture interne engageante et promouvant la créativité. Et en travaillant d’arrachepied pour se créer une marque employeur puissante, capable de catalyser les envies, les attentes et les motivations des collaborateurs.

Développer une culture interne engageante et promouvant la créativité

Qu’on le veuille ou non, les retours des équipes sont souvent les mêmes. Peu de place pour la prise d’initiative, peu de liberté pour réfléchir autrement, et un environnement de travail souvent plus contraignant qu’autre chose.

C’est dommage, parce que transformer les meetings qui font perdre du temps à tout le monde en sessions de brainstorming percutantes et autres hackathons, c’est facile à mettre en œuvre.

Et il en va de même pour les programmes de mentorat internes qui permettent aux employés non seulement d’acquérir de nouvelles compétences, comme passer de manager a team leader, mais surtout de se projeter à long terme dans une entreprise à laquelle ils se sentent appartenir. Encore faut-il le vouloir, mais c’est un autre sujet.

Adopter une mentalité dans laquelle les équipes se sentent considérées

On entend aussi bien souvent les équipes dire que la direction a beaucoup d’exigences en matière de performance, mais que la vision, les objectifs et les métriques ont du mal à arriver jusqu’à eux – ce qui donne à beaucoup l’impression de ne pas être considéré comme faisant partie intégrante de la dynamique d’entreprise. On est là pour faire, alors on se tait, mais on n’en pense pas moins !

Là aussi, agir n’est pas si compliqué, cela dit. Apaiser le climat social commence par faciliter la communication interne, qui se voudrait ouverte, directe, mais aussi ciblée et intentionnée. Mais faire en sorte que les équipes se sentent écoutées ne suffit pas, il faut aussi leur donner des clés leur permettant de mieux fonctionner ensemble – trop peu d’entreprises osent !

Travailler d’arrache-pied pour se créer une marque employeur puissante

Dit autrement ? Posons-nous une simple question. Pourquoi autant de jeunes talents dynamiques rêvent-ils d’aller travailler chez Google ?

Pour le salaire ? Peut-être. Pour le CV ? Très probablement. Pour l’excitation de participer à un projet plus gros que soi ? Clairement. Parce que Google a fait son travail et sait parfaitement quel est l’impact d’une culture forte et d’une marque employeur qui donne à chacun la place qu’il veut avoir ? Voilà.

On enfonce une porte ouverte ? C’est possible, mais le sujet reste néanmoins pertinent puisque les sondages mettent le doigt sur un malaise qui touche 88 % des sondés et en démotive la majorité.

Le vrai sujet, cela dit, ne réside pas dans le fait de savoir comment résoudre le problème. Il réside dans le fait de savoir si oui ou non les entreprises et leurs dirigeants, soyons clairs, veulent agir et sont prêts à passer à l’action.

Au risque de se répéter, si les coûts cachés de la sous-performance, de l’absentéisme et du turnover sont estimés à 13 000 euros par salarié par an, quels pourraient bien être les coûts directs de l’absence d’engagement des entreprises envers leurs équipes ? Si la question pique, c’est qu’il est temps d’agir. Avenir prospère recherché !

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Philippe Bonnet, entrepreneur et valorisateur d’entreprises, s’est récemment réinstallé dans sa région d’origine, Aix-en-Provence, après plus de 10 ans d’expatriation à Hong Kong pour continuer à développer, en France, IMPACTIFIED, l’entreprise qu’il a cocréée avec le Dr. Antoine Martin en 2019. Après 22 ans et 200millions d'euros de valeur créée dans l'univers des centres commerciaux, Philippe Bonnet s’est installé en Asie où, entre 2011 et 2019, il construit et développe la branche asiatique du réseau français de coaching d'affaires "Business Talents" qu’il quitte en quête d’un sens moins personnel et plus entrepreneurial au coaching. L'objectif est alors d'être entrepreneur au service des entrepreneurs. Après deux années de transition, Philippe Bonnet s'associe avec le Dr. Antoine Martin avec qui il partage l'envie de se positionner sur les supers pouvoirs que peuvent avoir les entrepreneurs. Philippe Bonnet a un master de droit public international de l'université Panthéon-Assas et divers diplômes de coaching.

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