Dans les ventes aux enchères on peut trouver de tout et, parfois, même des choses que l'on n'imaginerait pas possible d'acheter. Comme l'objet un peu macabre qui a fait son apparition dans la liste des objets en vente aux enchères de l'hôtel des ventes Talma à Nantes : une guillotine.
Une nouvelle vente pour le symbole de la Terreur
Cette guillotine est une habituée des salles de ventes. En 2011, déjà, elle avait fait l'objet de convoitises à la salle Drouot à Paris. Lady Gaga, entre autres, était parmi les intéressés mais finalement ce sera un collectionneur russe qui remportera la mise : 223 056 euros.
Seulement, à cause de son utilisation première, la guillotine n'aura pas pu partir sur les terres des tsars à cause d'un refus d'exportation de la part du ministère de la Culture. Ce dernier, selon Catherine Chadelat, présidente du conseil des ventes volontaires publiques, a considéré qu'il « devait appliquer le règlement du 27 juin 2005 interdisant d'exporter ou d'importer en Europe tout objet susceptible d'infliger la mort ou la torture ». Une définition qui sied fort bien à la guillotine.
Une nouvelle enchère prévue à Nantes
Sans acheteur final, la guillotine est de nouveau en vente, avec une estimation de base de 50 000 euros car il ne s'agit pas d'une vraie mais d'une copie datant du Second Empire.
A part des collectionneurs macabres ou des amateurs de décoration d'Halloween, la guillotine sera probablement intéressante pour des gestionnaires de château ou pour des compagnies de reconstitution historique.
Mais qui sait, une surprise peut toujours arriver...