Français et Américains sont à la fête ce jeudi 27 mars. Le Qatar vient de signer des contrats avec une vingtaine d'entreprises militaires, pour un montant total de 23 milliards de dollars. Cependant le Rafale ne figure toujours pas sur la liste de commandes du pays l'un des plus dynamiques du Golfe.
Le salon de la défense de Doha se déroule pour le mieux.
Airbus vend 22 hélicoptères et deux ravitailleurs au Qatar
Le Qatar vient en effet de conclure pour 23 milliards de dollars de commandes d'armement avec une vingtaine d'entreprises, soit 16,7 milliards d'euros. Et les Français y ont la part belle avec notamment une lettre d'intention confirmant l'achat de 22 hélicoptères de transports NH90, le dernier du nom, pour près de deux milliards d'euros. La commande comporte 12 hélicoptères en version terrestre et 10 en version navale.
Le Qatar signe une commande de 24 hélicoptères Apache avec Boeing
Une bonne nouvelle pour cet hélicoptère conçu initialement pour la France, l'Allemagne, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal et la Belgique. Une bonne nouvelle évidemment pour NHIndustries, la co-entreprise détenue par le consortium Airbus Helicopters, Agusta et Stork Fokker. Airbus se taille une part de choix dans les contrats qataris puisque le Qatar a également commandé deux avions ravitailleurs A330 MRTT. Enfin, Boeing, concurrent principal d'Airbus, a réussi à vendre aux Qataris 24 hélicoptères d'assaut Apache.
Dassault et son Rafale repartent bredouilles de Doha, pour l'instant
Airbus peut se réjouir, pendant que Dassault fait grise mine. Le constructeur aérien n'a en effet pas réussi à vendre son Rafale, du moins pour l'instant. Car le chasseur français est en bonne position pour le renouvellement de la flotte aérienne militaire de Doha, et a de sérieuses chances de battre l'Eurofighter européen et le JSF américain. Sur le plan militaire, il vaut largement ces deux appareils. Quand à son prix, plus élevé, cela ne devrait pas être un problème pour les Qataris.
Au ministère de la Défense, on parle de 12 à 36 exemplaires qui pourraient être commandés à la France prochainement. C'est en tout cas la confiance qui règne rue de Valois après la visite la semaine dernière du général Al Atiya, ministre de la Défense du Qatar.